Match Amical - Avant France - Angleterre - Mendy : "Il n'y a rien de cassé"

Ils ne fuient pas les critiques. Décevants et battus en Suède vendredi dernier (2-1), les hommes de Didier Deschamps ont subi un coup d'arrêt dans leur course à la qualification pour le prochain Mondial. Ils pointent désormais à la deuxième du groupe A des éliminatoires à égalité de points avec les Suédois mais avec une moins bonne différence de buts (+6 contre +8). Revigorés, les Pays-Bas qui comptent trois points de retard sur les Bleus se font également plus menaçants.

"Le voyage a été très long, la nuit aussi, a confié Benjamin Mendy ce dimanche devant la presse au sujet du vol retour entre Stockholm et Paris. Après une défaite, surtout avec l’équipe de France, ce n’est jamais facile. On est tous déçus et touchés. Perdre cette première place, c'est quelque chose qu'on a tous très mal pris". Celui qui compte désormais trois sélections et est encore en phase d'apprentissage du niveau international a connu son premier revers avec le maillot bleu après deux succès contre le Luxembourg (1-3) et le Paraguay (5-0).

Lucide, l'arrière gauche français a reconnu des manques individuels et collectifs lors de cette défaite. "On en parlé entre nous dès la fin du match, a expliqué le Monégasque. Pour la plupart, on manquait d'agressivité. La Suède a très bien joué, ils avaient plus faim que nous". Lui-même a été pris à défaut sur l'égalisation suédoise avec un marquage défaillant sur Durmaz. "Cela va très vite, note le défenseur de 22 ans qui est prêt à faire son auto-critique. En revoyant les images, je peux me dire que j'aurais dû rester. Dans l'action, je suis dans le vif du sujet, je ne m'en cache pas, et s'il y a des responsabilités à prendre, j'en assumerai les conséquences".

A l'image de Benjamin Mendy, les Bleus promettent de tirer les leçons de ce revers pour mieux aborder leurs prochaines échéances. Ils affronteront l'Angleterre dans un match amical de prestige dès mardi soir au Stade de France puis se retrouveront à la fin du mois d'août pour un duel face au Pays-Bas qui vaudra cher. "Il n'y a rien de cassé, rassure l'ancien Marseillais. Cela nous a mis un coup au moral mais avec l’effectif qu’on a, grâce aux cadres qui parlent aux jeunes comme moi, on est reste soudé. Mentalement, on est forts. On veut redorer notre image mardi contre l’Angleterre. Après, il nous reste quatre matches de qualification. Il faudra tous les gagner".