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Mandanda : "En Bleu, j’ai souvent joué des matches où les esprits étaient tournés vers les vacances"

Martin Mosnier

Publié 12/10/2014 à 10:05 GMT+2

Auteur d’un match plein, Steve Mandanda revient sur sa parade face à Cristiano Ronaldo en seconde période. Il en profite pour rétablir sa vérité sur sa carrière bleue.

Steve Mandanda a signé un arrêt décisif face à Cristiano Ronaldo

Crédit: Panoramic

Steve Mandanda, quelle est votre analyse de cette victoire sur le Portugal (2-1) ?
S.M. : Je suis très satisfait d’un point de vue personnel et collectif. Je suis heureux d’avoir fait un match solide et surtout de gagner. On est sur une bonne dynamique, sur la continuité des autres matches. On a un collectif qui se dégage avec une équipe qui fait tout pour gagner, pour aller de l’avant. On sait qu’il nous reste beaucoup de matches mais on doit garder notre état d’esprit.
Est-ce facile de conserver la même motivation lors de matches sans enjeu ?
S.M. : Quand on joue un match international, il n’y a pas de matches amicaux. Le Portugal, c’est prestigieux et il y a une obligation de gagner. On se doit d’être au maximum pour obtenir un résultat et c’est ce qu’on a fait. On a toujours l’ambition et la volonté de gagner même si aucun point n’est en jeu.
Vous réalisez une belle parade en seconde sur une tête de Ronaldo. C’est forcément gratifiant...
S.M. : Ça fait du bien pour le mental et pour l’équipe. C’est une tête de Ronaldo que je vais chercher donc ça donne forcément un petit plus forcément, ça ajoute du prestige et de la saveur. C’est un arrêt compliqué mais j’ai la main assez ferme pour la repousser, c’est un bel arrêt. Le plus important pour moi, c’était d’être solide sur ma ligne. Sur le penalty de Quaresma, je suis un peu énervé parce que je me suis laissé influencer par deux partenaires…
Vous avez eu quelques matches compliqués en Bleu, votre prestation devrait vous donner confiance…
S.M. : Oui, vous les avez bien relatés ces derniers jours. J’ai joué beaucoup de matches de fin de saison en équipe de France, des rencontres où les esprits étaient déjà tournés vers les vacances... J’ai joué des matches qui n’étaient pas très importants non plus. Je suis numéro 2, je joue les matches qu’on me donne. Parfois ça se passe bien, comme ce soir. 
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