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Passé, décodeur, positif… Les 5 déclas qui prouvent que Lassana Diarra savoure son retour en Bleu

Gil Baudu

Mis à jour 06/10/2015 à 22:34 GMT+2

ÉQUIPE DE FRANCE - Mardi, à Clairefontaine, Lassana Diarra a évoqué son retour en sélection, cinq ans après sa dernière convocation. Le Marseillais tire les leçons du passé. Et regarde vers l’avenir.

Lassana Diarra, de retour en équipe de France, le 5 octobre 2015, à Clairefontaine.

Crédit: Imago

1. Il a tiré les leçons du passé

Je suis un écorché vif. Il y a des choses qui ont été dites par incompréhension, par frustration. Mais le passé, c’est le passé.
Lassana Diarra l’admet : son histoire avec l’équipe de France, entamée en 2007, n’a pas été un long fleuve tranquille. Le milieu marseillais "l’assume". Et après cinq ans d’absence, il est "très content et motivé" de retrouver les Bleus.

2. Il n'a jamais oublié les Bleus

Je voulais revenir en équipe de France. J’avais cet objectif en arrivant à Marseille et visiblement, je l’ai convaincu.
Contrairement à ce qu’il avait annoncé fin 2013, Diarra avait toujours la sélection dans un coin de sa tête. C’est d’ailleurs précisément pour elle qu’il est revenu en France cet été. Un échange avec Didier Deschamps a fait le reste.

3. Il est en paix avec lui-même

J’ai une image un peu brouillée. Mais j’ai acheté le décodeur.
Discret face aux médias, patron sur le terrain : l’ex-milieu du Real Madrid et de Chelsea semble cultiver une double personnalité. En réalité, il "essaie surtout de rester lui-même". "Plus mature", "plus âgé", Diarra a lancé cette promesse aux journalistes : "on va tous mieux s’entendre".

4. Le foot lui avait tellement manqué

Quinze mois, c’est très long, ça forge. Il fallait rester positif. Aujourd’hui, je me rends compte que lorsqu’on a la chance de faire un métier qu’on aime, il faut en profiter.
Avant de briller avec l’OM, l’ancien joueur du Lokomotiv Moscou a connu une longue traversée du désert. Elle a eu le mérite de changer son état d’esprit.

5. L'Euro, c'est pas gagné d'avance

Il n’y a pas de statut. Ça fait trois ans que le groupe vit ensemble. J’ai pris le train en marche. C’est à moi de m’adapter.
Du haut de ses 30 ans et de ses 28 sélections, Diarra ne revient pas en terrain conquis. Plutôt avec "l’envie d’aider l’équipe de France", de se fondre dans le moule collectif. Le genre de discours qu’affectionne particulièrement Deschamps. Et qui pourrait l’amener à l’Euro… s’il joint la parole aux actes.
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