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Après France-Ecosse (3-0), l'antisèche : Au milieu, Deschamps a déjà moins de souci à se faire

Vincent Bregevin

Mis à jour 05/06/2016 à 01:07 GMT+2

MATCHES AMICAUX – Très performant, le trio Kanté-Pogba-Matuidi a été à l'origine du large succès de l'équipe de France face à l'Ecosse (3-0). Une excellente nouvelle pour les Bleus dans un secteur où l'absence de Lassana Diarra laissait planer quelques doutes. Ils ont en grande partie été levés, même si l'Ecosse a livré une faible opposition. Notre antisèche.

Didier Deschamps avec Blaise Matuidi lors de France-Ecosse

Crédit: Panoramic

Le jeu : Les Bleus ont étouffé l'Ecosse

Les Ecossais ont largement facilité la tâche des Bleus. Dominés dans tous les secteurs et les aspects du jeu, ils ont aussi manqué de discipline dans le placement et d'agressivité dans les duels. Les trois buts tricolores ont parfaitement illustré ce phénomène. Mais si l'Ecosse a été étouffée, c'est d'abord la responsabilité de la France. Les Bleus ont mis beaucoup plus d'intensité et d'application que face au Cameroun, à l'image du pressing très efficace orchestré par le trio Kanté-Pogba-Matuidi. Ils ont ainsi passé l'essentiel du temps dans le camp écossais et la rencontre a été à sens unique.
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La joie des Bleus face à l'Ecosse

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Giroud et Kanté ont répondu présent

Ils étaient particulièrement attendus, et ils n'ont pas déçu. Olivier Giroud, auteur d'un doublé, et N'Golo Kanté, rayonnant devant la défense, ont été les grandes satisfactions de la rencontre. Blaise Matuidi et Paul Pogba ont été performants dans l'entrejeu, tandis que Kingsley Coman et Dimitri Payet ont confirmé qu'ils étaient mieux que des solutions de rechange en attaque. Mention spéciale à Bacary Sagna, passeur décisif sur le premier but et très influent dans l'animation offensive. En face, Grant Hanley a illustré les lacunes défensives écossaises et Robert Snodgrass a été le seul à rivaliser techniquement avec les Français. Sevré de ballons, Steven Fletcher a été transparent.
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Olivier Giroud (France) après son premier but contre l'Ecosse, samedi 4 juin 2016

Crédit: Panoramic

Ce qui aurait pu tout changer

Que l'Ecosse ne soit pas un simple sparring-partner. Avec un peu plus d'engagement et de discipline collective, ils auraient peut-être pu combler un peu l'écart technique qui les sépare de l'équipe de France. Cela n'a pas été le cas.

La stat : 4

L'attaque tricolore se porte particulièrement bien à l'approche de l'Euro. Face à l'Ecosse, elle a inscrit au moins trois buts pour la quatrième fois consécutive après ses victoires face aux Pays-Bas (2-3), contre la Russie (4-2) et le Cameroun (3-2).

Le tweet Gunner

La décla : Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France)

C'est positif mais on ne va pas s'enflammer, les joueurs non plus.

La question : La France a-t-elle trouvé son milieu ?

C'était l'un des enseignements attendus de cette rencontre, et il a été positif malgré la faible opposition livrée par l'Ecosse. Le forfait de Lassana Diarra laissait planer de grosses incertitudes sur le milieu tricolore, et elles ont en partie été levées à Metz. Parce que le trio Kanté-Pogba-Matuidi a affiché une belle complémentarité qui explique en grande partie la qualité de sa performance. Le milieu de Leicester, plutôt relayeur en club, a été impeccable dans son rôle de sentinelle, laissant ainsi au Turinois et au Parisien la possibilité de s'exprimer dans leur registre de prédilection.
Surtout, le rayonnement du trio s'est senti sur l'ensemble du collectif tricolore. Parce qu'il a parfaitement protégé une défense sans grands repères en l'absence de Raphaël Varane et Mamadou Sakho, et qui avait affiché beaucoup de fébrilité face au Cameroun. Elle n'a quasiment pas été sollicitée face à l'Ecosse, et le trio Kanté-Pogba-Matuidi au milieu n'est pas étranger à ce phénomène.
Son rendement a aussi eu un impact positif sur l'attaque. Les Bleus ont pu jouer plus haut parce qu'ils ont récupéré plus rapidement le ballon grâce à l'efficacité de leur pressing au milieu. C'est bénéfique pour l'ensemble de l'animation offensive, et notamment pour Olivier Giroud qui s'inscrit davantage dans un registre d'attaquant de surface. Le doublé de l'avant-centre des Bleus, c'est aussi la preuve du bon rendement de ce milieu tricolore face à l'Ecosse. Le test a été concluant, en attendant le début du véritable examen.
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Olivier Giroud et Adil Rami se tapent dans la main lors de France-Ecosse, samedi 4 juin 2016

Crédit: Panoramic

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