MLS - Thierry Henry (New York) n'a pas encore annoncé la suite : voici ce qu'on lui propose

Thierry Henry entretient le suspense. Alors que les New York Red Bulls en ont terminé avec leur saison depuis samedi et une élimination en demi-finale de conférence face à New England (1-2, 2-2), le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (51 buts) n’a pas délivré le moindre message pour annoncer ses futures intentions. Un simple petit "Bien joué à New England" en guise de "vous ne saurez rien" devant les caméras avant de s’enfuir.  A 37 ans, plusieurs hypothèses sont envisageables quant à la suite. Nous en avons imaginé trois.

Thierry Henry n’a jamais parlé de poursuivre sa carrière après la fin de son contrat à New York. Il n’a jamais dit le contraire non plus. Ce ne serait pas le premier rebondissement dans la carrière du natif des Ulis. Le flou qui entoure l’avenir de l’attaquant est peut-être explicable par le fait qu’il se trame quelque chose en coulisse. Dans cette perspective, cela voudrait dire qu’Henry a encore envie de jouer au football et qu’il examine les offres qui vont se présenter à lui.

Le rêve ultime pour  le Français serait de terminer là où sa légende s'est bâtie : à Arsenal. Pour l’histoire, pour l’émotion de jouer son dernier match avec ce maillot. Celui qui le fait se sentir Clark Kent quand il l’enfile. "Je suis là-bas chez moi, a-t-il admis dans son entretien à L’Equipe Magazine, samedi. Mon 'home sweet home' c’est Londres. Mon club, c’est Arsenal." Boucler la boucle avant d’envisager une reconversion.

Thierry Henry, c’est une certaine vision de son sport. Le "sens du foot" comme il l’appelle. A Monaco, Turin, Londres, Barcelone ou New York, il a pu aiguiser ses idées et son sens tactique. "L’identité de jeu" d’Arsène Wenger ou Pep Guardiola a grandement participé à faire naître cette envie d’entraîner chez l’attaquant. Pour l’entraîneur des Gunners, il ne fait aucun doute que son ancien joueur a les moyens de prétendre à une carrière de coach : "Il comprend vite, il comprend le jeu. Il a une bonne sensibilité, un bon contact avec les gens. Il a toutes les qualités."

Cette éventualité doit forcément trotter dans la tête du Français. Il est un amoureux du jeu et passe des heures chez lui devant sa télévision pour regarder des matches. Peu courant pour quelqu’un qui vit dans ce monde. Une passion qui lui permet d’emmagasiner énormément de savoir. A le lire, parler de son époque barcelonaise, cette envie d’entraîner ne date pas d’hier. "Je me rappelle de ce que nous disait Pep Guardiola (…) de la discipline qu’il a emmenée au club (…) du pressing haut totalement ordonné, des placements au millimètre, un tempo au centième de seconde." C’est aujourd’hui la solution la plus envisageable pour lui.  Où ? C'est un autre sujet. Mais à plus ou moins long terme, on l'imagine bien à Arsenal. Et lui aussi probablement.

Devenir consultant ne serait pas une première pour Thierry Henry. Lors du Mondial 2014 au Brésil, le Français a officié pour la BBC en compagnie de Gary Lineker. Avec succès. Mais cette solution ne parait envisageable qu’en dernier recours. En clair si personne ne lui offre de poste pour jouer ou devenir entraîneur, il se dirigera vers la télévision. Rester dans les tribunes n’a jamais été un plaisir pour l’attaquant. Son obsession du terrain est telle que s’isoler dans une cabine commentateur serait forcément un déchirement. Mais cela lui permettrait de rester le monde du football. La seule envie qu’il clame haut et fort pour le moment.