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Platini : Blatter "disait souvent que je serais son dernier scalp"

Glenn Ceillier

Mis à jour 08/01/2016 à 12:11 GMT+1

FIFA - Dans un long entretien à L'Equipe, Michel Platini s'explique sur son choix de renoncer à sa candidature à la présidence de la FIFA. L'ancien meneur de jeu des Bleus, qui a choisi de se consacrer à sa défense, règle aussi ses comptes avec le président sortant de la Fifa Sepp Batter, qui "voulait (sa) peau".

Platini, Blatter

Crédit: AFP

"Dans le dossier, il n'y a clairement rien". Michel Platini ne décolère pas. Et il le dit haut et fort dans un long entretien à L'Equipe, où il livre le fond de sa pensée et règle ses comptes avec Sepp Batter, qui "voulait (sa) peau". Forcé par un calendrier trop serré, il a été contraint de renoncer jeudi à maintenir sa candidature à la présidence de la FIFA. Toujours dans l'attente des motivations, il n'avait plus le temps nécessaire pour épuiser les différents recours face à sa suspension de 8 ans de toute activité liée au foot.
Agacé par cette gestion du dossier de la part de la commission d'éthique de la FIFA, Platini a logiquement choisi de se battre pour lui, et non plus avec "les autres". "Je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n'y a plus rien", explique Platini. "Aujourd'hui, je dois m'occuper de tous les recours, suivre les procédures. En plus des motivations qui doivent encore être rendues, il y aura, derrière, le TAS, puis la commission (électorale de la Fifa) présidée par Domenico Scala qui a dit (dans le Financial Times cet automne) que j'avais falsifié les comptes", lâche-t-il.
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Michel Platini

Crédit: AFP

Blatter, qui voulait ma peau
L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France reconnait que cela "ne se présente pas très bien...". Mais il est déterminé à laver son image. Au cœur du dossier, ce fameux versement de 1.8 million d'euro en 2011, pour un travail de conseiller de Blatter achevé en 2002. Pour Platini, il s'agit d'un reliquat de salaire payé sur la base d'un contrat oral. La justice interne de la Fifa y a vu elle "conflit d'intérêt", "abus de position" et "gestion déloyale".
Sepp Batter justement. Pour Platini, tous ses soucis viennent du président sortant de la FIFA. "Tout est parti de Blatter, qui voulait ma peau, qui ne voulait pas que j'aille à la Fifa. Il disait souvent que je serais son dernier scalp, mais il est tombé en même temps que moi", lâche l'ancien joueur vedette de la Juventus dans L'Equipe. Qu’importe, l'essentiel est maintenant pour lui de blanchir son nom de toutes ces accusations.
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