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Givet piégé
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Publié 17/05/2011 à 14:08 GMT+2
Gaël Givet aurait été piégé par un faux agent lors de son transfert à Blackburn en 2009, révèle le Sun. L'ancien Marseillais dit avoir été forcé de donner plus de 57.000 euros à une personne qui a servi d'intermédiaire. Un tailleur qui n’a pas de licence d’agent. La fédération a ouvert une enquête.
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Gaël Givet a connu des débuts compliqués en Angleterre. "Je me sentais mal, j’étais très mal à l'aise...", avoue-t-il aujourd'hui dans The Sun, le tabloïd anglais où il a expliqué sa mésaventure. Car l'ancien défenseur de Monaco aurait été escroqué par un faux agent lors de son transfert en 2009 à Blackburn, qu'il a rejoint pour 3.5 millions de livres en provenance de Marseille après avoir été prêté quelques mois. Givet aurait donné sous trois formes différentes (espèce, chèque et transfert d'argent) 50.000 Livres (soit 57.250 euros) à Phil Black, qui est intervenu pour faciliter le transfert avant de réclamer son dû. Seul souci : le Sun révèle que Black est en fait un tailleur, qui n'a pas de licence d'agent de la FIFA.
Dans l'article du tabloïd qui cherche à éclaircir les nombreuses zones d'ombre sur le sujet, Gaël Givet explique quel rôle a eu cet étonnant intermédiaire. "Je pensais qu’il travaillait pour le club. Phil Black a été la première personne à me contacter par SMS et à me demander si j'étais intéressé pour signer à Blackburn. Il était même à l'aéroport de Liverpool pour nous rencontrer avec mon agent - Frederic Dobarje - quand nous avons accepté l'offre", glisse Givet, qui ne s'est pas étonné à l'époque de ne pas voir Black lors des discussions avec Blackburn.
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FOOTBALL 2011 The Sun Givet
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On peut d’ailleurs s'interroger sur les raisons qui ont poussé Gaël Givet à payer cet homme. Mais, le défenseur l'explique par l'insistance de Black après l'opération et sa non-connaissance des pratiques locales dans un pays qu'il découvrait. "Il m’a demandé de l'argent en disant que c’était un accord trouvé avec Blackburn et mon agent. Je me sentais bizarre. Mais il insistait beaucoup. Je ne savais pas si c'était coutumier ici." Ces révélations ne sont pas passées inaperçues en Angleterre. Cette histoire faisait la "une" du quotidien généraliste mardi matin. La Fédération Anglaise a ouvert une enquête pour faire le point sur cette affaire.
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