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Torres, loin du compte

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ParEurosport

Mis à jour 17/11/2011 à 19:23 GMT+1

A l’heure de croiser la route de Liverpool (dimanche à 17h), Fernando Torres reste dans l’expectative. Dix bons mois après son arrivée à Chelsea, l’international espagnol (27 ans) reste au point mort. Et ressasse toujours les bons moments passés avec les Reds. Loin d’être un signe encourageant.

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Crédit: Eurosport

Si Fernando Torres était Samson, il serait reparti de plus belle. Malheureusement pour l'Espagnol, ses efforts capillaires n'ont pas payé. Le retour aux cheveux longs (et blonds) ne s'est pas accompagné d'une force herculéenne retrouvée. Non, le Torres de Chelsea n'est toujours pas le Torres de Liverpool. Le redeviendra-t-il ? A vrai dire, Kenny Dalglish et les Reds n'en ont pas grand chose à faire. Surtout, eux qui croiseront sa route dimanche ne s'en plaideront pas. Jusqu'ici, la bonne affaire, ce sont eux qui l'ont faite. Cinquante-huit millions dans les caisses et un buteur - finalement au rabais - envoyé du côté de la capitale.
Depuis le début de saison, Fernando Torres a marqué 2 fois en championnat. Il y a deux manières de rebondir sur la statistique et de voir les choses. La première consiste à dire que l'Espagnol a déjà fait mieux que lors de la deuxième partie de saison dernière où il n'avait trouvé la faille qu'une fois avec les Blues. La seconde, à reconnaitre que c'est clairement insuffisant. Et ce n'est évidemment pas deux petits buts contre Genk (5-0), ses premiers en Ligue des Champions depuis trente mois qui redoreront le blason du champion du monde espagnol.
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FOOTBALL 2011 Chelsea - Torres

Crédit: AFP

"Une dette envers les fans de Chelsea"
Depuis son arrivée à Chelsea, Fernando Torres inscrit un but toutes les 425 minutes. A Liverpool, il tournait à une réalisation toutes les 121 minutes. Sa précision en a pris un coup également. Alors qu'il cadrait 48% de ses frappes sous le maillot rouge, il ne trouve plus la mire que 38% du temps. Quant à son taux de conversion, même gadin : 10% de ses tirs se transforment en but, contre 22% avec Liverpool. Bref, l'Espagnol a perdu son mojo. Et on commence à craindre qu'il ne le retrouve jamais.
A 27 ans, à l'heure où le joueur regarde déjà derrière lui et vient de publier sa biographie ("Number Nine"), Fernando Torres se veut optimiste. Et surtout loyal. "J'ai une dette envers les fans de Chelsea. Ils m'ont toujours supporté. Je peux promettre que je n'abandonnerai pas. Je ne l'ai jamais fait de ma vie", explique-t-il dans les colonnes du Daily Mirror. Les paroles s'envolent alors que les actes restent. Il serait donc temps d'agir. "La seule chose que j'ai à faire : travailler. Si vous travaillez et que vous donnez tout ce que vous avez, rien ne peut vous être reproché." Au bout du chemin, pas sûr que cela suffise aux fidèles de Stamford Bridge qui finiront par se lasser. Et qui se demandent bien ce qui cloche avec El Niño.
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Fernando Torres, Chelsea, 2011-12

Crédit: AFP

"Chelsea se trouve à Londres, une énorme ville. Je viens de Madrid, qui est aussi une grosse capitale européenne. Mais ici, tout est plus grand. Pour le meilleur et pour le pire. J'ai eu du mal à m'adapter en arrivant de Liverpool, un ville plus confortable, plus petite où j'étais encadré par des coéquipiers espagnols." Et un coach ibère : "Personne ne m'a compris comme Rafa Benitez. Je lui dois beaucoup, c'est un coach fantastique." Torres aurait-il du mal à tourner la page ? Il va bien falloir y parvenir. Car son crédit n'est plus illimité auprès d'Andre Villas-Boas.
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