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Mexès : "J'assume"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/09/2008 à 18:45 GMT+2

Philippe Mexès ne se cache pas. Auteur d'une prestation catastrophique samedi soir en Autriche (3-1), le défenseur de l'équipe de France a reconnu ses erreurs. Le Romain a également tenu à dédouaner Raymond Domenech qui, selon lui, ne mérite pas d'être bl

PHILIPPE MEXES, comment vous sentez-vous après cette défaite en Autriche (3-1) ? Est-ce votre pire souvenir ?
P.M. : Il est sûr que ce n'est pas le plus beau. Je suis un peu dégouté. Mais j'ai connu des moments difficiles et j'en connaitrai d'autres. Ce n'est pas facile. Mais j'ai 26 ans, il faut assumer et j'assume. C'est mon métier.
Cette soirée risque de vous suivre un bon bout de temps...
P.M. : Je vais faire en sorte que l'on en parle moins.
Y a-t-il une différence dans la façon d'appréhender les coups de pied arrêtés en équipe de France et avec la Roma ?
P.M. : Non, les coups de pied arrêtés, ça se joue à des détails. Là, cela a joué en ma défaveur et celle de toute l'équipe. Sur ces actions, on essaie d'analyser, de prendre les joueurs qui sont les plus grands. Après, c'est à pile ou face. S'ils avaient eu moins de réussite, ça se serait mieux passé pour nous.
Le penalty que vous avez provoqué vous semble-t-il juste ?
P.M. : Sur l'action, je pense que je le tiens (ndlr : Janko). J'ai plus joué au rugby qu'au football. Sur le début de l'action, on se tient tous les deux. Après, il prend de l'avance sur moi. Il n'y a rien à dire.
Finalement que pouvez-vous retenir de positif de cette rencontre ?
P.M. : Je pense qu'au niveau du jeu, il y a eu de très bons points. Sur coups de pied arrêtés, on a pris trois buts. Mais nous n'avons pas été mis en danger plus que cela. On est confiant avec le jeu qu'on a produit. J'ai bien aimé cette équipe de France.
Peut-on se contenter d'une telle défaite face à la 101e nation mondiale au classement FIFA ?
P.M. : On est conscient que c'est dur à digérer pour tout le monde. Mais les premiers concernés, c'est nous. J'ai vu une belle équipe de France qui a produit du jeu. Elle n'a pas été mise en danger par les Autrichiens, voilà. Mais d'un point de vue personnel, je pense que l'on est pas mort comme vous le dites. Il y a encore vingt-sept points à prendre.
Désormais, il faut rebondir. Comment faire ? Faut-il se rassembler et discuter ? Peut-être avez-vous l'habitude de cela avec vos clubs respectifs ?
P.M. : On parlera certainement. Chacun a connu des moments plus ou moins difficiles dans sa carrière. Il faut rester concentré sur l'objectif qui est de se qualifier pour la Coupe du monde. On est conscient de ce qu'on doit faire. On sait aussi ce que l'on ne doit pas refaire.
Raymond Domenech est plus que jamais en danger...
P.M. : Le coach a toute notre confiance. Qu'il soit mis en danger, c'est vous qui le dites. On vit bien et on n'a pas de problème avec lui. Tout n'est pas la faute du sélectionneur. Le match d'hier n'était pas la faute du sélectionneur, c'était plus ma faute que celle du sélectionneur.
Mercredi, vous affrontez la Serbie au Stade de France. A quel type d'accueil vous attendez-vous ?
P.M. : Ce n'est pas évident mais on a besoin du public. Je ne vais pas faire des relations publiques mais je pense qu'ils sont conscients que l'on a besoin de leur soutien. Il faut montrer aux joueurs adverses qu'on est à la maison. On l'a vu en Autriche, c'est un douzième homme.
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