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"Pas le droit à l'erreur"

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/10/2007 à 11:00 GMT+2

Claude Makelele s'est mis au diapason de son sélectionneur national et ne jure que par la victoire. Face à la Lituanie, l'international français sait que cela ne sera pas de tout repos mais n'imagine nullement une éventuelle absence de l'équipe de France

CLAUDE MAKELELE, la fatigue du voyage aux Iles Féroé a-t-elle été évacuée ?
C.M. : On l'a évacuée. Cela a été une expérience pour le groupe. On a bien réagi et on est restés professionnels. Cela fait partie des circonstances, on ne pouvait pas faire autrement, on a subi, mais le plus important c'était de ne pas se trouver d'excuses. Maintenant, on sait ce qui nous attend : l'objectif c'était de gagner les trois matches. Le premier s'est bien passé, il en reste deux.
Avez-vous envisagé que le match ne puisse pas avoir lieu ?
C.M. : Non, on voulait en finir et à tout prix jouer. Malgré l'aventure que l'on a connue, on était prêt à jouer le match. Le fait de le retarder nous aurait mis dans une situation délicate.
Le fait que le match Géorgie-Ecosse ait lieu juste avant le votre peut-il avoir des incidences sur le jeu des Bleus face à la Lituanie ?
C.M. : Le fait d'aller à l'Euro ne dépendra que de nous. On a trois matches et il faut gagner les trois. Il ne faut pas penser à l'Italie ou à l'Ecosse pour se qualifier. Il faut aborder les matches comme on l'a fait aux Iles Féroé.
Une victoire éventuelle de l'Ecosse en Géorgie ne vous mettrait pas de pression ?
C.M. : Le groupe est conscient de la difficulté. On n'a pas le droit à l'erreur. Il faut prendre six points pour se qualifier et cela commence dès mercredi.
Vous méfiez-vous de la Lituanie ?
C.M. : On se méfiait aussi des Iles Féroé. On savait que cela allait être difficile. La plupart des équipes avaient gagné avec des scores serrés là-bas. La Lituanie va être encore plus difficile. C'est une équipe qui sait jouer au ballon. Elle sera prête techniquement et physiquement. Il faut respecter les deux équipes qui restent. Il faut que l'on joue notre football et être efficace.
Imaginez-vous que la France puisse ne pas se qualifier pour l'Euro 2008 ?
C.M. : Non, je ne me l'imagine pas mais dans le football, on ne sait jamais. Cela ne dépend que de nous et de la façon dont on va entamer le match, mercredi. Le plus important c'est de prendre ces trois points-là et attendre le match contre l'Ukraine.
Que vous inspire l'éclosion de Karim Benzema ?
C.M. : C'est un joueur talentueux, très intelligent dans le jeu. Il est très efficace et il pense au but. Il nous apporte énormément dans la percussion, la créativité devant. On aura besoin de lui contre la Lituanie. En football, il n'y a pas d'âge. Il a énormément travaillé et je suis content parce que c'est un jeune qui est à l'écoute et est très ambitieux.
Pensez-vous qu'il puisse être titulaire en équipe de France ?
C.M. : Ce n'est pas moi l'entraîneur (rires). Mais vu ce qu'il a amené contre les Iles Féroé, il peut apporter davantage. J'espère qu'il fera la même chose contre la Lituanie. Après, qu'il soit titulaire ou remplaçant, cela dépend du sélectionneur.
Le fait de revenir à Nantes doit forcément vous faire plaisir...
C.M. : J'ai pas mal d'amis ici, de la famille. C'est donc un plaisir de revenir. J'espère que la Beaujoire me portera bonheur comme au début de ma carrière. Je retourne à Nantes de temps à temps. J'ai gardé des contacts, notamment avec Frédéric Da Rocha. Je l'ai eu au téléphone par rapport à tout ce qui s'est passé dernièrement à Nantes. J'espère qu'il aidera Nantes à remonter le plus rapidement possible en L1.
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