Milan va mal

Deux matches et zéro point! Le grand et prestigieux club lombard, qui alignait pourtant trois Ballons d'or au coup d'envoi - Kaka, Ronaldinho, Shevchenko -, touche le fond. Après l'ouverture du score de Sculli (30e), les Rossoneri ont singulièrement manqué d'idées et ne sont jamais vraiment parvenus à inquiéter un adversaire qui ne s'est ensuite pas privé d'enfoncer le clou en marquant sur penalty dans les derniers instants (Milito, 90e+1).

Une défaite qui met forcément en péril Carlo Ancelotti, même si le patron du club, Adriano Galliani avait assuré avant le coup d'envoi que l'entraîneur "ne risque rien". "Mais ce serait mieux d'arrêter de perdre", avait-il ajouté. Le début de championnat n'est cependant à l'avantage d'aucun des favoris, puisque la Fiorentina s'est inclinée à Naples (2-1), tandis que samedi, la Roma avait chuté à Palerme (3-1) en match avancé.

La Juve se cherche encore mais gagne. Très loin de leur réalisme habituel, les Bianconeri ont copieusement dominé leurs adversaires de l'Udinese et s'imposent sur la plus courte des marges grâce au Brésilien Amauri, auteur de son premier but en Serie A sous ses nouvelles couleurs (1-0, 67e). Bénéficiant du travail de Sissoko à la récupération et de l'inspiration du virevoltant Nedved, Amauri et Iaquinta, son compère de l'attaque, ont multiplié les tentatives tout au long de la rencontre mais ont longtemps manqué de précision ou buté sur l'impérial portier slovène des visiteurs Handanovic.

Auteur d'un doublé lors de la première journée, Di Natale, lui, n'a jamais pu permettre à l'Udinese de rêver du hold-up tant ses partenaires étaient impuissants sur le plan offensif. De retour de blessure, Trezeguet et Del Piero sont entrés en fin de match, au moment où les Turinois, fatigués, cherchaient surtout à conserver leur avantage.