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Diarra : "Sans obsession"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/08/2010 à 11:54 GMT+2

Pressenti pour le capitanat lors de Norvège - France, Lassana Diarra va devoir incarner la transition entre le passé et l'avenir des Bleus. Surtout l'avenir, seule chose dont il accepte de parler même s'il ne renie pas le passé et Raymond Domenech.

FOOTBALL 2010 France Lassana Diarra

Crédit: AFP

Lassana Diarra va très bien. Merci pour lui. "J'ai parfaitement récupéré de mes aventures à Tignes", balaye-t-il d'un revers de main au sujet de sa maladie liée à l'altitude qui l'a privée du Mondial. "Sur le coup, je n'ai pas eu peur. Il n'y avait rien de dramatique. Désormais, je connais les précautions à prendre." Du Lassana Diarra dans le texte. Direct, concis et pas très loquace à l'heure d'évoquer le passé. Le Madrilène, international depuis trois ans, n'a qu'une idée en tête : se tourner vers l'avenir, qu'il espère radieux. "Je suis dans l'état d'esprit d'un joueur qui revient en équipe de France pour gagner des titres, surtout après ce qui s'est passé".
Il pourrait s'estimer content d'avoir évité de peu le fiasco de Knysna. Heureux d’avoir profité de quelques jours de vacances supplémentaires au lieu de se retrouver dans le tourbillon médiatique. Ce n'est pas son genre. "Je n'ai pas envie d'en parler, je n'étais pas là-bas, botte-t-il d’abord en touche. L'équipe de France a déçu le public français. Maintenant, il faut garder ce qui était bon et éliminer les mauvaises choses", glisse-t-il sans livrer les bonnes recettes à conserver. S'il ne s'attarde pas sur le passé, il ne le renie pas non plus. Raymond Domenech l'a lancé en équipe de France. Et il ne l'oublie pas. "Je connais l'homme et je n'ai pas peur de le dire : je l'aime beaucoup", a-t-il reconnu devant les caméras de télévisions où, généralement, les joueurs sont extrêmement réservés. Domenech appréciera.
"Domenech, je l'aime beaucoup"
S’il était l’un des piliers de l’ancien sélectionneur (27 sélections), il se démarque un peu de ses partenaires au moment de commenter l'arrivée de Laurent Blanc : "Je ne peux pas dire que c'est le début d'une nouvelle aventure", affirme l'ancien joueur de Chelsea qui va rester au Real cette saison malgré la concurrence. Cette expérience en Bleu pourrait d’ailleurs le propulser un peu plus sur le devant de la scène cette semaine. Il est le plus capé des Bleus avec Karim Benzema dans cette sélection privée des 23 Mondialistes. Et son nom circule avec insistance pour porter le brassard mercredi contre la Norvège. "Je suis candidat à l'équipe de France. Après, si on me demande, je dis oui avec plaisir mais ce n'est pas obsession", bredouille-t-il.
En attendant le choix de Laurent Blanc, qui n’a rien voulu confirmer, Lassana Diarra compte bien se montrer plus présent dans le vestiaires que devant les micros. A 25 ans, il a encore de belles années à donner aux Bleus. Et il le sait : il est là pour faire le lien entre le passé et le futur. "Aujourd'hui, j'ai un peu d'expérience avec le Real et l'équipe de France. A nous (les plus anciens) de mettre les nouveaux à l'aise", lâche-t-il. L. Diarra, désormais, assume son rôle d'ancien : "Le match contre la Norvège va permettre aux nouveaux joueurs de s'exprimer et de montrer qu'ils sont capables d'apporter quelque chose à l'équipe de France. Comme on dit: les absents ont toujours tort". Pas toujours. L. Diarra ne nous parlerait pas de tout ça s’il avait été à Knysna.
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