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Formule 1 : Vainqueur du GP de Monaco en 1972, Beltoise s’en est allé

Geoffrey Steines

Mis à jour 05/01/2015 à 16:10 GMT+1

Victime d'un accident vasculaire cérébral dans la nuit, Jean-Pierre Beltoise est décédé lundi, à l'âge de 77 ans. L'ancien pilote de Formule 1 avait participé à 86 Grands Prix en championnat du monde et s'était imposé à Monaco en 1972. Sa seule victoire en carrière.

Jean-Pierre Beltoise lors du GP de Monaco 1972

Crédit: Panoramic

Un grand nom du sport automobile français, voilà ce qu’est et restera Jean-Pierre Beltoise. L’ancien pilote de Formule 1 est décédé lundi à Dakar (Sénégal), des suites d’un double accident vasculaire, à 77 ans, comme le révèle Auto-Hebdo. Vainqueur du Grand Prix de Monaco en 1972, son seul succès en 86 courses disputées en championnat du monde, le natif de Boulogne-Billancourt a multiplié les victoires en endurance.
Il avait notamment brillé au sein de l’écurie Matra Simca en 1974, en s’imposant au Castellet, au Nürburgring ou encore à Brands Hatch. Après sa carrière, Beltoise s’était engagé pour la sécurité routière et était président d’honneur de l’association de Défense des Citoyens automobilistes. Un combat dont il a fait son cheval de bataille dans les dernières années de sa vie.

L'inoubliable victoire à Monaco

Devenu un pilote de F1 reconnu au tournant des années 70, Beltoise avait pourtant débuté sa carrière dans les sports mécaniques par la moto, en accrochant onze titres de champion de France en trois ans à son palmarès, de 1961 à 1964. Juste avant de débuter dans l’automobile. Après un titre de champion de France de Formule 3 (1965), il avait décroché une couronne européenne en Formule 2 en 1968. L’année suivante, Beltoise avait réalisé sa meilleure saison en Formule 1, se classant cinquième du général avec 21 points au compteur sous les couleurs de l’écurie Matra International. Mais c'était finalement avec BRM qu’il allait connaitre le plus grand bonheur de sa carrière : sa victoire à Monaco en 1972.
Il aurait pourtant pu ne jamais participer à cette épreuve. Lors des 1 000 kilomètres de Buenos Aires en 1971, Beltoise avait été à l’origine de la mort d’Ignazio Giunti. La voiture de l’Italien, alors en plein dépassement, était entré en collision avec celle du Français, poussé par son pilote sur la piste en raison d’une panne d’essence. Dans la foulée, la Fédération française du Sport Automobile lui avait retiré sa licence, avant de lui rendre trois mois plus tard. Il s’agit de la seule ombre dans le parcours de Beltoise, également marqué par deux titres de champion de France de voiture de tourisme (1976, 1977). Ce qui fait lui l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du sport automobile dans l’Hexagone.
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