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Vettel, champion à panache

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/03/2011 à 19:55 GMT+1

Sebastian Vettel (Red Bull) est devenu à 23 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1 en gagnant à Abou Dhabi, dimanche. Fernando Alonso (Ferrari), leader du Mondial avant le départ, est resté bloqué dans le trafic toute la course. Il a fini 7e.

2010 GP d'Abou Dhabi Red Bull Vettel

Crédit: Red Bull - Gepa

Le doigt levé vers le ciel, le sourire rageur, Sebastian Vettel (Red Bull) peut exulter. A 23 ans et 4 mois, le pilote allemand est devenu dimanche le plus jeune champion du monde de l'histoire. Au terme d'une course maîtrisée de main de maître, il a remporté le Grand Prix d'Abou Dhabi et s'est offert le plus beau moment de sa carrière, le titre suprême en F1. La ligne d'arrivée franchie, il lâchait même quelques larmes avant d'exploser de joie comme il sait si bien le faire à la radio. "C'est incroyable, je vous aime", criait-il à son équipe.
Parti en pole position, Vettel a parfaitement géré la 19e et dernière manche de la saison 2010. Troisième du Mondial avant le début du GP, il savait qu'il n'avait pas son destin en main. Mais connaissait les conditions pour être titré : une victoire presque impérative et une arrivée au delà de la 4e place pour Fernando Alonso (Ferrari). Après 55 tours de piste, il a non seulement franchi en tête la ligne d'arrivée mais, surtout, son adversaire n'a pris que la septième place.
"Je suis un peu sans voix pour être honnête. La saison a été incroyable et difficile que ce soit physiquement et mentalement. En arrivant ici, j'ai continué à croire en mes chances. Aujourd'hui, c'est un jour spécial. Ce matin, quand je me suis levé, j'ai essayé de ne pas penser à tout ça. Je savais que la seule chose que je pouvais faire, c'était m'imposer. C'est un rêve", déclarait un Vettel au bord des larmes en conférence de presse.
Alonso coincé derrière Petrov
Jamais leader du championnat en 2010, Vettel a pris le commandement au meilleur moment, privant Mark Webber, 2e avant le GP, et surtout Fernando Alonso, leader, d'une conclusion étoilée. L'Espagnol avait pourtant une stratégie : contenir Webber, dauphin à 8 points. Alors quand l'Australien s'est arrêté au 12e tour pour changer de pneumatiques, il lui a emboîté le pas dans la foulée. Une stratégie risquée car en repartant dans le peloton, les deux hommes pouvaient se faire coincer derrière des pilotes plus lents. Et c'est ce qui arriva. Toute la course, Alonso est resté derrière Vitaly Petrov (Renault), sans jamais pouvoir le doubler. Incapable de dépasser, il a perdu de nombreuses secondes et ses espoirs de troisième titre mondial. Au gré des arrêts des pilotes devant, le double champion du monde restait englué au delà de la septième place au classement. Trop loin pour espérer un nouveau titre.
La suite ? Une course rondement menée par Vettel qui a attaqué constamment. A la faveur de l'arrêt de Jenson Button (McLaren), par ailleurs beau troisième, l'Allemand reprenait la tête au 40e tour pour ne plus la lâcher jusqu'au drapeau à damier. Dans son tour de décélération, Alonso avait beau se plaindre d'avoir été bloqué auprès de Petrov, rien n'y faisait, Vettel a été le plus fort aujourd'hui. Et le meilleur de la saison, tout simplement.
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