McLaren, vivement la suite

Ce week-end à Melbourne, McLaren a envoyé un message à la concurrence. Par Jenson Button, vainqueur de la première manche du Championnat du monde sans sourciller. Mais aussi par Lewis Hamilton, poleman "retombé" sur la troisième marche du podium. Sur le tracé de l’Albert Park, les monoplaces de l'écurie de Woking ont régalé et annoncé la couleur en vue de la saison et, surtout, du rendez-vous de Sepang. D'ailleurs, il n'y a pas de raison que cela change sur le tracé malaisien, qui va comme un gant à la MP4-27.

"Si vous vous penchez attentivement sur nos essais de Barcelone, vous remarquerez que nous étions plutôt à l'aise dans les virages à haute vitesse, se réjouit Martin Withmarsh, patron de McLaren. Il me semblait que nous étions les plus rapides dans ces conditions. Red Bull nous battait cependant dans les zones lentes." Le match face à Red Bull est déjà lancé. Et, à la différence du précédent exercice, ce sont les McLaren qui ont pris le meilleur départ.

Dimanche, Sebastian Vettel a plutôt bien limité les dégâts en se classant deuxième d'une course qu'il avait démarrée sur la troisième ligne. Le double champion du monde a reconnu la supériorité de Jenson Button et de sa monoplace... sur cette course. Avant de tirer des plans sur la comète, il faudra attendre quelques tours de roues supplémentaires, juge le patron de la discipline. "Pour le moment, ils ont pris le dessus. Ils l'ont montré (à Melbourne). Mais reste à voir s'ils seront toujours à ce niveau la semaine prochaine", prévient Sebastien Vettel.

Du côté de McLaren, on reconnait volontiers et avec le sourire la supériorité actuelle des MP4-27. Et cela devrait durer jusqu'à Sepang... au minimum. Martin Withmarsh ne se cache pas. Il s'attend à ce que les monoplaces de Jenson Button et de Lewis Hamilton soient tout aussi performantes du côté de la Malaisie. "C'est une piste rapide et, compte tenu de notre performance (à l'Albert Park), on peut imaginer que l'on sera assez rapide là-bas." Ou, si l'on fait partie de l'écurie Red Bull, le craindre.