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GP d'Australie 2014 - Romain Grosjean (Lotus) : "Il faut qu'on revienne dans le match"

ParF1i

Mis à jour 13/03/2014 à 19:07 GMT+1

Romain Grosjean (Lotus) espère que son Renault va mieux fonctionner à Melbourne qu'en tests hivernaux. Il espère être à l'arrivée, mais ça ne lui suffira pas.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette épreuve d’ouverture ?
R.G. : L’état d’esprit est plutôt bon. Je suis impatient d’entamer la saison. Nous sommes tous assez excités par la reprise. Maintenant, c’est sûr que nous n’arrivons pas aussi confiants que nous l’aurions souhaité. Nous avons vécu des essais hivernaux compliqués, tant à cause de problèmes de fiabilité que de problèmes de performances. Nous allons essayer d’optimiser ce que nous avons à notre disposition, et puis nous verrons bien où nous nous situerons.
Et quel est votre objectif pour ce week-end ?
R.G. : Cela ne sert à rien de venir ici en ayant pour simple but de terminer la course. Si je suis en F1, c’est pour essayer de gagner des Grands Prix. Maintenant, si après les qualifications nous constatons que nous sommes à quatre secondes de la pole position, alors là oui, l’objectif sera de faire progresser la voiture. Mais venir ici seulement pour participer, ce n’est pas pour moi.
Vous avez très peu tourné en essais hivernaux. Les deux séances d’essais libres de demain seront plus importantes que jamais…
R.G. : Effectivement, ne serait-ce que pour procéder à une simulation de voiture de sécurité car, avec ces nouvelles gestions d’énergie, quand nous allons rouler sous safety car, si nous chargeons la batterie à 120% tout va prendre feu ! Ne serait-ce donc que pour les ingénieurs, cela va être important. Après, nous n’avons pas encore réalisé d’essais de départ, et nous allons bien devoir en faire avant le Grand Prix. En outre, nous étions à cinq secondes des temps à Bahreïn… il faudrait donc revenir un peu dans le match. Les essais libres vont donc être importants.
Votre fin de saison fut impressionnante l’an dernier. Que pouvez-vous espérer en ce début de championnat ?
R.G. : Faire du mieux que je peux. Si nous avons une voiture qui est capable de jouer la gagne, alors cela voudra dire remporter la course. Si la voiture vaut une neuvième place, le mieux sera une neuvième place. L’objectif est de tirer le maximum du matériel à ma disposition.
Votre châssis est plutôt reconnu comme étant l’un des plus intéressants. Sur le papier, pensez-vous avoir une bonne voiture ?
R.G. : Honnêtement, je ne sais pas encore. Sur le papier et selon les chiffres récoltés en soufflerie, oui, l’auto est bonne. Maintenant, le problème, c’est que nous n’avons jamais pu rouler en essais hivernaux dans des temps corrects. Lorsque nous arriverons à aligner quatre tours correctement, il faudra voir ce que ça donne.
Le châssis passe de toute façon au second plan pour le moment…
R.G. : Clairement. Actuellement, le mot d’ordre est gestion : du moteur, de la récupération d’énergie, de la consommation de carburant, de la relâche d’énergie, du turbo, etc. Après, si l’aérodynamique est bonne, le reste n’est pas vraiment important.
N’est-ce pas un peu frustrant de se retrouver en début de saison avec peut-être une bonne voiture sur le plan aérodynamique, mais d’être victime de son propulseur ?
R.G. : Nous sommes partenaires. Si nous gagnons, c’est en partie grâce à eux, et si nous perdons, ils perdent aussi. Cela ne sert à rien de se rejeter la faute. L’an dernier, j’étais super content d’avoir le moteur Renault et si ça tombe dans trois courses le nouveau V6 turbo marchera très bien. Renault a toute ma confiance, ils vont trouver des solutions, et au final ce sera un excellent moteur.
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