"La meilleure réponse"

Michael Schumacher : En fait, je n'y ai jamais pensé de toute la course. Ce n'est que lorsque j'ai croisé la ligne d'arrivée que j'ai demandé à mon ingénieur "A quelle place finissons-nous ?" J'avais vu le panneautage de Webber vers la fin et il indiquait qu'il était huitième, puis septième, et je savais que j'étais une place devant lui. Les gars m'ont dit "Troisième, c'est le podium !" J'avais du mal à y croire ! Je ne m'y attendais pas. Je ne savais plus où j'en étais car j'avais été très occupé dans les derniers tours, en sus de l'incident entre Maldonado et Hamilton.

M.S. : Oui, ce sont ces moments qu'on apprécie profondément. C'est un sentiment tout simplement merveilleux de revenir (sur le podium) après un si long temps (2006). Nous en avons été proches à deux reprises. C'est survenu de manière spectaculaire sur une piste où il est difficile de doubler, mais en raison de stratégies variées et de différences de performance en piste ce fut assez passionnant et c'était la meilleure façon d'y arriver. Quand on arrive au podium de cette façon inattendue, ça rend encore plus heureux.

M.S. : Nous avons pris la décision tardive de convertir notre stratégie de un à deux arrêts, ce qui nous a donné des bons pneus pour la fin, alors que les autres étaient sur un stop ou deux précoces. Ils ont donc galéré car ils n'avaient plus de pneus à la fin.

M.S. : Oui, ça va changer un peu mon total, de deux points jusque là. Ils sont plus que bienvenus.

M.S. : Je ne sais pas ce dont j'ai parlé ou pas mais c'est une belle sensation, pas seulement d'être sur le podium mais la façon dont ça s'est passé. Ce n'était pas attendu. Tout le week-end, j'ai prédis une course difficile pour nous et ça avait commencé samedi en qualification, principalement à cause de mes propres erreurs. Se remettre de ça pour finir troisième, c'est sensationnel. L'équipe et moi avons été critiqués ici et là, et surtout dernièrement, et c'est la meilleure façon de répondre aux critiques. J'en suis fier, reconnaissant et très enthousiaste.

M.S. : Oui, c'est de ça dont on a rigolé. Andrea est l'ingénieur de Fernando et il était le mien, et c'est l'ordre dans lequel ce sont passées les choses. Le pilote pour lequel il travaille actuellement était premier, le deuxième était le précédent, Kimi, et moi le troisième. Une coïncidence amusante. Je me rappelle de ces jours et je suis content pour Fernando et pour le team de cette réussite.

M.S. : Pardonnez-moi sir je n'aborde que les aspects positives de ce qui s'est passé aujourd'hui (dimanche).

M.S. : Je ne pense avoir jamais parlé d'échéance, ni dit "été", et si vous voulez bien m'en excuser je n'ai pas d'autre information à donner à ce sujet. Donnez-moi le temps nécessaire et nous verrons bien.