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"Dans la peau du chasseur"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/09/2010 à 11:36 GMT+2

Jenson Button (McLaren) a perdu gros à Spa mais il va piloter à Monza en n'ayant "peur de rien". Le N.4 mondial accuse 35 points de retard sur son équipier, leader, mais il clame avoir une très bonne voiture pour les courses restantes...

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Crédit: Eurosport

Vous aviez terminé 2e ici en 2009. Quel est votre sentiment en revenant ici avec une équipe différente ?
Jenson Button : A Spa, notre voiture a bien fonctionné par faible appui aérodynamique. Notre voiture est efficace, il n'y a donc aucune raison qu'elle ne le soit pas ici. Nous devrions nous battre devant et viser les points qui vont avec.
Vous n'aviez pas fait une très bonne seconde moitié de championnat l'an dernier. Etes-vous plus confiant ?
J.B. : Ce sont des situations différentes parce que les individus et les équipes sont différents. En ce moment, je me sens dans une solide position. La voiture marche très bien. Nous avons eu deux courses éprouvantes (Hockenheim, Mogyorod) où nous n'avons pas été aussi compétitifs que les deux équipes rivales. Mais à Spa, personne n'était aussi rapide que nous. Le team a fait un super boulot en faisant progresser la voiture, d'un côté à cause des nouveautés et d'un autre côté par la nature à faible appui du circuit. Nous sommes performants sur ce genre de circuit. Ils conviennent à notre auto, je suis donc confiant pour le reste de la saison. Monza est une piste à très très faibles appuis, puis nous irons sur des circuits où il faudra remettre de l'appui, ce qui fera un gros, gros changement. Mais nous avons beaucoup amélioré la voiture depuis la pause estivale où nous avions fini sur un circuit à forts appuis (Mogyorod). Nous nous rendrons à Singapour dans un état d'esprit positif, en se sachant toujours compétitifs. Nous n'avons peur de rien en ce moment mais nous ne savons simplement pas si ce circuit sera très bon pour nous.
Vous avez constaté que Lewis Hamilton et Mark Webber ont un peu pris de l'avance au championnat. Il y a un écart entre eux et les trois suivants...J.B. : C'est incroyable le nombre de discussions qu'il peut y avoir à propos de la différence entre les deux premiers et le quatrième ou le troisième ! Ça a démarré il y a deux semaines car finalement une seule course a suffi à changer le championnat, selon vous. Ça peut très facilement tourner dans l'autre sens. Il reste six courses, et une suffirait pour s'avérer une mauvaise course pour les leaders. Pour être réaliste, je ne pense pas que nous ayons pas besoin d'un incident, que l'un (des leaders) ne marque pas ou ait un problème de fiabilité. Il reste pas mal de possibilités et il sera nécessaire de se battre pour la victoire à chaque course mais ce sera mon but.
Que pensez-vous de la décision du Conseil mondial à propos de Ferrari ?
J.B. : Notre opinion n'entre pas en ligne de compte. La décision dépend de la FIA et des instances, et l'important est d'avoir une clarification des règles. Nous comprendrons alors et nous nous comporterons alors de la même façon. C'est la clé.
Pensez-vous que Monza et Singapour soient vos dernières chances de revenir dans le coup au championnat ?
J.B. : Ce ne sera pas fini tant qu'il y aura une possibilité mathématique. Je suis dans une position différente de l'an passé. J'étais N.1 mondial à cette course en 2009, et là je suis dans la peau du chasseur. La différence est que je vais finir la saison avec une meilleure voiture que l'an dernier, je vais donc avoir plus de possibilités. Le bon côté des choses est qu'il y a aussi beaucoup de gens qui se battent pour le titre.
Il y aura 20 courses au calendrier 2011. A quoi va ressembler la saison selon vous ?
J.B. : C'est bon pour les sponsors, ça fait plus de directs, plus d'émissions. Je suis sûr que nous pouvons supporter 20 courses. Ce sera aussi fantastique d'avoir un Grand Prix en Inde.
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