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Bonus-malus : le retour d'Hamilton, la défaillance de Rosberg, l'euphorie de Massa

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 07/09/2014 à 21:00 GMT+2

Mal parti, Lewis Hamilton (Mercedes) est revenu pour faire craquer Nico Rosberg. Pendant que Felipe Massa (Williams) s'offrait un podium. Voici nos bonus-malus.

Lewis Hamilton (Mercedes) fête sa victoire au Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: Daimler AG

Le vainqueur

Lewis Hamilton est parfois irrésistible au point que ce soit une évidence pour tout le monde. C'était le cas ce week-end, où il s'était ménagé une marge de 0"1 à 0"2 sur son coéquipier aux essais. Son départ a été contrarié par un souci électronique mais il a vite fait passer sa détermination par-dessus ça pour déposer Kevin Magnussen (McLaren) et Felipe Massa (Williams). Et il n'aurait peut-être pas rêvé meilleur scenario que mettre la pression sur Nico Rosberg pour le faire craquer, deux fois.
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Nico Rosberg (Mercedes) vire en tête après le départ du Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: Daimler AG

Le regret

Voir où est tombée Ferrari. Depuis son arrivée en 2010, Fernando Alonso avait toujours offert un podium à son public, et même retardé son arrêt au stand l'an dernier pour lui offrir le frisson de quelques tours en temps. La F14 T s'est traînée en Vmax pendant trois jours, et a fini par lâcher son valeureux pilote. Kimi Räikkönen, éliminé en Q2 "sans comprendre", n'a même pas fait illusion.

L'attaquant

Valtteri Bottas (Williams), encore une fois ! Il est vrai qu'on a toujours plus de facilité de se distinguer dans une bonne voiture pointée P11 au premier tour. Mais le Finlandais a encore été d'une propreté clinique et d'une acuité redoutable dans ses dépassements. Il a notamment fait plier Nico Hülkenberg (tour 6), Kimi Räikkönen (9), Sergio Pérez (14), Fernando Alonso (16), Jenson Button (18), Kevin Magnussen (37) et enfin Sebastian Vettel (39). Ça valait bien une 4e place au Mondial Pilotes.
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Valtteri Bottas (Williams) a été constamment au coeur de l'action au Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: AFP

Le vilain

Kevin Magnussen. Le Danois avait été sanctionné pour son agressivité sur Fernando Alonso (Ferrari) à Spa-Francorchamps. Il a recommencé sur Valtteri Bottas (Williams), il a encore écopé d'une pénalité mais celle-ci ne l'a pas faire sortir de la zone des points (10e). Il ne sait pas s'il va rester en 2015 et veut rester visible par rapport à Jenson Button (McLaren). Ça marche, mais Eric Boullier, le directeur de la Compétition, doit maintenant régler son cas comportemental.

Le bonus

Le podium de Felipe Massa (Williams). Le Brésilien le méritait depuis si longtemps. Ovationné devant les tifosi, quoi de mieux ?

Le malus

Lotus. Eliminés en Q1, Pastor Maldonado et Romain Grosjean ont tout autant fini à la régulière 14e et 16e. Désastreux.

La stat

Premier abandon d'origine matérielle pour Fernando Alonso (Ferrari) depuis le Grand Prix de Malaisie 2010 (moteur) soit 88 courses.

La déclaration

Lewis Hamilton (Mercedes) : "Je savais que j'avais le rythme. Je savais que c'était le meilleur moment pour lui mettre la pression. Je l'avais déjà fait il y a deux courses et il me semble qu'il n'avait pas apprécié."

Le tour par tour

Tour par tour - Grand Prix d'Italie 2014
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