F1 | Grand Prix de Miami : Williams discute aussi avec Adrian Newey, qui va quitter Red Bull en 2025
Mis à jour 03/05/2024 à 19:21 GMT+2
C'est le sujet qui agite le paddock à Miami. Après l'annonce de son départ de Red Bull, Adrian Newey est probablement l'ingénieur le plus courtisé du moment. Après la Scuderia Ferrari ou encore Aston Martin, c'est désormais Williams qui espère l'attirer dans son équipe, comme annoncé par James Vowles.
Il faudra être fort, très fort, ce week-end, pour trouver quelqu'un qui ne citera pas son nom dans le paddock. Car à l'aube du cinquième Grand Prix de la saison, à Miami, tout le petit monde de la F1 ne parle que de lui. Lui qui a officialisé son départ de Red Bull après des années de succès (six titres de champion du monde des constructeurs entre 2010 et 2023 et sept titres pilotes avec Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) puis Max Verstappen (de 2021 à 2023). Lui qui est à l'origine d'une hégémonie dont personne ne semble pouvoir mettre fin, du moins encore pour cette saison. Lui que tout le monde courtise, de Ferrari à Aston Martin. Lui, c'est Adrian Newey, évidemment.
Ce serait négligent de ma part de ne pas lui parler
Bientôt libre de s'engager où il le souhaite, celui qui est considéré comme l'un des plus grands ingénieurs de la F1 a l'embarras du choix. Même Lewis Hamilton et Charles Leclerc ne s'en cachent pas. Ce vendredi, l'écurie Williams a également officialisé son souhait de recruter Newey. "Je connais Adrian depuis un moment et je lui ai parlé vendredi. Je suis sûr que nous en reparlerons également très prochainement", a annoncé James Vowles, le team principal de l'écurie britannique, à Motorsport, sans parler de discussions avancées mais plutôt "légères".
"C'est une icône de notre sport, a-t-il ajouté. Il n'y aucun doute à propos de ça. Chaque équipe dans laquelle il a évolué depuis Williams a été importante pour le championnat. Et ce n’est pas une coïncidence, c’est simplement l’effet qu’il a eu sur ce sport. Ce serait négligent de ma part de ne pas lui parler. C'est aussi simple que ça (...) Il aiderait Williams dans l'énorme travail à faire." C'est en effet chez Williams que le talent de Newey a éclaté au grand jour il y a maintenant plus de 30 ans. Il y a dessiné la monoplace qui fait du Britannique Nigel Mansell le champion du monde 1992, puis offert l'année suivante son 4e et dernier titre au Français Alain Prost. Autant de bons souvenirs qui pourraient, peut-être, peser dans la balance.
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