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Sebastian Vettel (Ferrari) : "Si on enlève cette course pour des raisons merdiques d'argent…"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 07/09/2015 à 10:23 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Après l'étonnement d'avoir vu Lewis Hamilton (Mercedes) rester sur le même rythme pendant 53 tours dimanche, Sebastian Vettel (Ferrari) a dit sa peur d'avoir couru pour la dernière fois à Monza, ou l'avant dernière.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Ferrari S.p.A.

Sebastian Vettel (Ferrari) n'a rien pu faire contre Lewis Hamilton (Mercedes) sur les 53 tours du Grand Prix d'Italie, dimanche à Monza. Tout juste a-t-il entrevu une chance au coup d'envoi. Situé sur la même colonne que le poleman, il n'a pas eu comme Nico Rosberg (Mercedes) à contourner la Ferrari immobile de Kimi Räikkönen et il a pu challenger le Bitannique au premier freinage. Avant de rentrer dans le rang.
"Au départ, j'étais à l'extérieur de la piste, je savais que ce serait difficile. J'ai freiné le plus fort possible mais j'ai été obligé de céder car il était à l'intérieur. C'est le genre de virage à droite où l'on peut facilement se rater", a explique le quadruple champion du monde dont c'était première en rouge en Lombardie.
Lewis a pu continuer sur le même rythme. C'était incroyable à voir
"Je me suis concentré sur la suite, mais il est très bien sorti des virages 2 et 4. Pendant deux tours, nos chronos étaient proches, j'ai pensé un moment que je pourrais réduire l'écart, mais comme en football, il a eu un second souffle et il est parti devant", a-t-il rapporté.
Avant de décliner les raisons de la supériorité de la W06 n°44 sur sa SF15-T. "Je pense que Felipe [Massa] et moi, mais aussi les voitures derrière nous, avons eu du mal avec les pneus, alors que Lewis a pu continuer sur le même rythme. C'était incroyable à voir et nous n'avions aucune chance de rester près de lui", a-t-il dit.
"Je savais que Nico [Rosberg] allait revenir sur moi, avant d'abandonner. Donc pour résumer : c'est la meilleure deuxième place de ma vie. Les émotions sur le podium, c'est incroyable."
La pérennité de l'épreuve toujours pas assurée, il s'est ensuite ouvertement inquiété : "Si on enlève cette course du calendrier, pour des raisons merdiques d'argent, ça voudra dire qu'on nous arrache le coeur. Nous sommes ici pour courir et sur ce genre de circuit ça vaut vraiment la peine. Quand on est sur la grille, on regarde à gauche, à droite, les gens sont simplement heureux de faire partie de tout ça et ça suffit déjà à notre bonheur."
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Le Cavallino rampante de Ferrari au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Ferrari S.p.A.

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