Grand Prix de Belgique - Bonus-malus : Grosjean survolté, Rosberg effacé, Williams impardonnable

Aucun suspens pour la victoire finale. La nouvelle procédure de départ a eu un impact sur le peloton mais pas assez d’influence sur la supériorité des Mercedes. Heureusement, la piste de Spa-Francorchamps a, encore, permis quelques superbes dépassements.

Il avait déjà frappé fort en roulant une demi-seconde plus vite que son coéquipier en qualification. Après un Grand Prix de Hongrie loupé, le Britannique a réaffirmé sa domination en réalisant une course irréprochable, sans être affecté par les différents évènements en piste.

Sur tous les plans. Terrassé en qualification, l’Allemand comptait sur les nouvelles règles à l’extinction des feux pour faire la différence sur son coéquipier. Mais, débordé au départ par Pérez, Ricciardo et Bottas, il a fait une croix sur une première victoire en carrière à Spa avant le premier virage. Pour ne rien arranger, il concède, avec 28 points de retard au championnat du monde, un break à son coéquipier.

Cette saison, il a bâti ses coups d’éclats par des options stratégiques judicieuses. Lâché depuis le début du week-end, le quadruple champion du monde a retrouvé la troisième position en effectuant un seul arrêt. En Belgique, Ferrari l’aurait certainement félicité si son pneu arrière-droit n’avait pas explosé en toute fin de course.

Comment cette écurie, la troisième plus expérimentée du plateau derrière Ferrari et McLaren, peut-elle chausser un pneu différent des trois autres sur une monoplace ? Bottas a payé cette grossière erreur par un passage au stand obligatoire et une décevante neuvième place.

Qui d’autre ? Il n’a cessé d’être agressif en piste et a enquillé les dépassements, jusqu’à recoller au train de Vettel en toute fin de course. Avant d’être récompensé par un podium. Assurément, le Grand Prix le plus accompli de sa carrière.

Le Russe a eu tout bon. Il a été, avec Grosjean, le grand animateur de la course, en optant pour la meilleure stratégie pneumatique : "tendre", "medium", "tendre". Parti 12e et 4e à l’arrivée, il mène maintenant (6-5) face à son coéquipier chez Red Bull, Daniel Ricciardo.

7e abandon en 11 manches pour le Vénézuélien. Cette fois, il n’y est pour rien.

Fin de série pour Vettel. Obligé de jeter l’éponge, le quadruple champion du monde a bouclé une série de 21 grands prix consécutifs dans les points. Le record (27) est toujours détenu par son coéquipier Kimi Raïkkönen.