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Grand Prix de Chine : victoire de Fernando Alonso (Ferrari) devant Kimi Räikkönen (Lotus)

ParAFP

Mis à jour 14/04/2013 à 14:09 GMT+2

Fernando Alonso (Ferrari) a dominé la troisième manche du Mondial, dimanche à Shanghai. Vainqueur pour la 31e fois en F1, l'Espagnol a devancé Kimi Räikkönen (Lotus) et Lewis Hamilton (Mercedes). Sebastian Vettel (Red Bull), quatrième, reste en tête du Championnat.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Grâce à Fernando Alonso, le rouge est remis. Dimanche, l'Espagnol a remporté le premier grand prix pour Ferrari depuis le Grand Prix d'Allemagne, le 22 juillet dernier. Grâce à une meilleure utilisation de ses gommes – "medium" comme "tendre" –, le champion du monde 2005 et 2006 a enlevé son trente-et-unième succès en carrière, son deuxième en Chine après celui de 2005 avec Renault.
"Ce fut une course fantastique pour nous, sans gros problèmes sur la voiture", a déclare l'Asturien sur le podium. "La dégradation a été plus ou moins bonne et nous avons à peu près contrôlé notre rythme. Je me sens très bien après mon abandon en Malaisie, où je n'avais pas fini. C'est la deuxième course que je termine, une fois à la deuxième place, et une fois à la première. Je suis très optimiste pour la suite de la saison."
Fernando Alonso : "Nous avions encore un peu sous le pied"
Sur une stratégie à trois arrêts, comme les dix premiers de cette troisième manche du Mondial 2013 sauf un, "Nando" a toujours paru disposer d'une marge de manoeuvre sur Kimi Räikkönen (Lotus) et Lewis Hamilton (Mercedes), qu'il a devancés d'une dizaine de secondes au bout des 56 tours. Il a même reçu, au 46e passage, l'ordre de son ingénieur, Andrea Stella, de temporiser. "Je n'attaque pas", lui a-t-il assuré, sur le coup. Avant de fournir quelques détails, sur le podium. "On attaque quand même toujours un peu au volant d'une Formule 1. C'est vrai que nous avions encore un peu sous le pied vu l'état des pneus, et nous avions encore du potentiel. Je pense d'ailleurs que nous pourrons encore le montrer la semaine prochaine, à Bahreïn", a-t-il dit.
Deuxième, Kimi Räikkönen aurait peut-être pu envisager de concurrencer le vainqueur du jour sans un piège tendu par Sergio Pérez (McLaren), sur un freinage au 16e passage. Mais il aurait tout aussi bien pu avoir à rentrer pour changer son capot avant, raboté. Heureusement, les volets de son aileron avaient échappé à tout dégât. "L'équilibre était à peu près correct", a indiqué le champion du monde 2007, que son directeur, Eric Boullier, voit comme un postulant au titre. "Après mon départ difficile, la voiture allait plutôt bien", a poursuivi Iceman, en référence au patinage excessif de sa E21 sur le deuxième emplacement de la grille, dont l'équipe s'est empressée de s'excuser. Mais l'incident avec le Mexicain, classé sans suite par les commissaires de la Fédération internationale de l'automobile, a failli lui coûter cher. "Au moment où j'ai voulu dépasser Pérez, il m'a poussé sur la bordure extérieure et je l'ai touché. J'ai abimé l'avant de ma voiture et ça ne m'a pas aidé, mais pas trop affecté non plus. J'ai eu un peu trop de sous-virage mais j'ai pu me battre pour la deuxième place. Ce sont de bons points."
Lewis Hamilton : "Je suis très chanceux d'être sur le podium"
Après sa première pole position sous les couleurs de Mercedes, Lewis Hamilton a consenti à finir troisième. Il s'en est montré bien plus heureux qu'en Malaisie, où il avait bénéficié d'une consigne d'équipe. Soulagé même, après avoir du barrer Sebastian Vettel (Red Bull) dans le final. "Je suis très content de ce résultat, très chanceux d'être sur le podium. Vettel m'a mis une très grosse pression", a reconnu le champion du monde 2008.
Le principal enseignement de cette course est qu'il était préférable de démarrer en pneus "tendre" pour passer les "medium" bien plus résistant dans les trois relais suivants. Sebastian Vettel (Red Bull) et Jenson Button (McLaren) ont assumé l'option inverse avec un certain brio, mais ont échoué aux quatrième et cinquième rangs. Leurs MP4-28 et RB9 n'étaient pas à l'aise en "tendre", et ils les ont gardés pour la fin. Le triple champion du monde allemand, parti neuvième, les a montés pour les cinq dernières boucles et il ne lui en aura manqué que deux ou trois pour déborder Räikkönen et Hamilton. Il peut se consoler en se disant qu'il reste en tête du Championnat du monde. Quant au Britannique, exceptionnel sur deux arrêts, il a sûrement maximisé les possibilités d'une McLaren en mal d'appui et d'équilibre. Egalement parti en "medium", Nico Hülkenberg (Sauber) a en revanche choisi de monter ses "tendre" bien plus tôt, à vingt tours de la fin. Il a fini à sa place de départ : la dixième.
Enfin, la FIA a blanchi sept pilotes qui ont dépassé au DRS sous régime de drapeau jaune mais Mark Webber (Red bull), déjà exclu de la qualification, a été sanctionné d'un recul de trois places sur la grille du prochain gp pour son accrochage au 16e tour avec Jean-Eric Vergne (Toro Rosso). Plus attendu encore, Esteban Gutiérrez (Sauber) a écopé de cinq places pour avoir percuté Adrian Sutil (Force India) au 5e passage.
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