Hamilton, Alonso, Red Bull : les clés de la course à Shanghai
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Mis à jour 09/04/2017 à 06:49 GMT+2
GRAND PRIX DE CHINE - Lewis Hamilton (Mercedes) part en pole dimanche à 8h00 et il estime que la pluie attendue remettrait sûrement tout en cause. Voici les enjeux de la course.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Chine 2017
Crédit: Daimler AG
L'homme de la pole position : Lewis Hamilton
Le Britannique banalise l'exploit depuis 6 meetings. Invaincu sur le tour chrono depuis Austin 2016, il a serré le jeu comme il sait le faire pour repousser un Sebastian Vettel (Ferrari) persuadé d'avoir fait le tour parfait. "Je me suis méfié du virage 14 : je sais qu'il y a du temps à gagner mais aussi beaucoup à perdre", a-t-il dit, vigilant jusqu'au bout.
Sur les partiels, on constate qu'il a surtout puisé son avantage de 0"186 dans le 2e secteur (0"112), où s'enchaîne les courbes rapides, alors qu'il a grappillé 0"057 dans le 3 et lâché 0"038 à l'Allemand dans le 1. On attendait de comparer les deux machines en termes de puissance et d'aéro et la Vmax est formelle : il a tiré un avantage de 2,7 km/h sur la SF70-H.
Le battu : Valtteri Bottas
Le Finlandais s'est fait souffler une place en 1re ligne par Sebastian Vettel (Ferrari) pour 0"001 soit 5,9 cm qui valent donc 8 mètres sur la grille. Ça l'embarrasse surtout d'avoir échoué dans cette mission pour la 2e fois de suite alors que Hamilton et Nico Rosberg avaient rempli la 1re rangée sur les six derniers GP de 2016.
L'ex-pilote de Williams peut se dire qu'il n'a concédé que 0"186 à son leader, soit moins qu'à Melbourne (0"293) et qu'il va partir sur la partie propre de la piste. Mais cet avantage n'en sera plus un lorsque le bitume aura été nettoyé de ses morceaux de gommes après les orages qu'annonce la météo.
Le perplexe : Kimi Räikkönen
Comme en Australie, le Finlandais n'a pas reconnu sa Ferrari au moment le plus important. Après un meilleur temps en Q2, il y croyait pourtant. Il a quand même battu le record de la piste à cette occasion.
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Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2017
Crédit: AFP
Le regret de la qualification : Le crash d'Antonio Giovinazzi
Le débutant italien de Sauber a ruiné les tours des Français Romain Grosjean (Haas) et Esteban Ocon (Force India), qui étaient en passe de rentrer en Q2. "J'avais trouvé les limites de ma voiture, mais je les ai dépassées lors de mon dernier tour", a expliqué le fautif.
Le performer : Daniil Kvyat
Il faut souligner le moral de nouveau à toute épreuve du Russe (9e), seul représentant de Toro Rosso en Q3.
Le message caché : Fernando Alonso
L'Espagnol a fait un "deuxième miracle" en attaquant "comme un animal". Le champion du monde 2005 et 2006 est au top et l'a fait savoir à la radio. Dans quel but ? Faire sa pub auprès de Mercedes pour 2018 bien sûr !
Ce que la qualification nous a appris : Red Bull n'a ni la vitesse ni la fiabilité
Daniel Ricciardo 5e à 1"355, c'est franchement préoccupant. L'Australien sait au moins que ça vient d'un défaut de naissance de la RB13, qui ne génère pas assez de grip aéro à l'arrière. Mais après l'Australien à Melbourne, un autre souci de fiabilité est tombé sur les bleus marine car Max Verstappen a été bridé en Q1 par un problème de fiabilité. Moteur en cause mais ça n'arrange rien.
Pour l'heure, les RRB ne peut viser à la régulière que le Top 5.
Les sanctionnés : Romain Grosjean et Esteban Ocon
Les Français de Haas et de Force India ont joué et perdu en gardant trop le pied sur l'accélérateur sur la zone du crash d'Antonio Giovinazzi (Sauber). Ils ont été pénalisés de 5 places de grille, ce qui les a assurés de partir derniers. En sus d'un retrait de 3 points sur leurs super licences.
La stat
75 pole positions pour Mercedes en 150 Grands Prix, c'est le meilleur ratio (50%) dans l'histoire de la F1.
Ce qu'il faut savoir avant la course
"Nous avons constaté que notre nouveau pneu 'intermédiaire' est 7 secondes plus rapide que le composé utilisé ici l'an dernier", a déclaré Pirelli. Si le Grand Prix se déroule sur piste humide, il y aura un vrai bonus pour les pilotes qui sauront les garder le plus longtemps.
"Dimanche, il fera 10° plus frais. On sera dans l'inconnu", a rappelé Lewis Hamilton. A elle seule, cette donnée va redistribuer les cartes.
Le règlement 2017 impose un départ arrêté et non plus sous régime de voiture de sécurité.
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