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Lotus F1 Team : Allison et les secrets de l'échappement à effet Coanda

ParLotus F1 Team

Mis à jour 09/10/2012 à 14:56 GMT+2

James Allison, le directeur technique de Lotus, parle de la rafale de nouvelles évolutions prévue pour la Corée du Sud. Et explique pourquoi la E20 est loin d'être hors jeu au championnat Constructeurs.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Quoi de neuf sur la voiture en Corée ?
James Allison : Nous avons tracé notre sillon un peu en solo sur le circuit avec notre échappement relativement simple et favorisant la puissance. Mais depuis bien avant le lancement de la E20 et jusqu'à aujourd'hui, nous avons mené des développements parallèles en soufflerie basés autour d'un échappement à effet Coanda. Lorsque nous avons constaté que le gain potentiel qu'il procure surpassait notre concept actuel, il est devenu clair que nous devions l'installer. A la fois pour le bénéfice que nous pourrions en retirer sur la fin de la saison et aussi pour prendre de l'expérience en vue de l'année prochaine. Nous ferons rouler la première version de cet échappement en Corée.
Ce système implique-t-il de profondes modifications ?
J.A. : Ce n'est pas aussi énorme que les échappements soufflés de 2011. L'an dernier (pour tous les teams et surtout pour nos échappements vers l'avant) il était assez difficile de s'assurer que les échappements ne mettent pas le feu à la voiture. Le système Coanda est un peu plus indirect et le souffle s'est un peu refroidi avant d'impacter le soubassement. Ce qui facilite les choses. Il y a quand même pas mal de choses revues, de nouveaux panneaux en Coke, de nouveaux échappements, de nouveaux panneaux pour les sorties d'échappements, une protection anti-feu du soubassement et ainsi de suite. Au total, c'est un assez grand changement plutôt qu'un énorme. Il est aussi plus facile à monter et démonter pour une évaluation.
Où en êtes-vous de l'installation du "système" DDRS ?
J.A. : Ses débuts n'ont pas été des plus heureux. Il a été plus difficile que prévu à faire fonctionner efficacement avec les maigres opportunités offertes par les essais libres. Nous allons le reprendre, le repenser et probablement le relancer lors des tests Jeunes Pilotes à Abou Dhabi. Là, nous aurons plus de temps pour son développement d'une manière systématique.
Les autres évolutions ont donné l'impression de bien fonctionner à Suzuka, au moins en qualifications…
J.A. : C'était assez plaisant d'avoir pu relancer des évolutions qui avaient quitté Singapour sous un nuage de doute. C'est agaçant lorsque quelque chose ne marche pas tout de suite alors que la soufflerie indique le contraire. Mais il est très facile d'arriver en piste à un résultat négatif faux, comme à Singapour. Le problème est que le circuit est un environnement d'essais sans contrôle. C'est toujours un soulagement de constater, à la seconde tentative, que le modèle de l'usine était correct finalement.
Pour quelle raison n'étiez-vous pas performants en course à Suzuka ?
J.A. : Dans l'incident du premier tour, la voiture de Kimi a subi un petit dommage et par la suite, nous avons constaté une perte de performance aérodynamique au fil de la course. Nos positions en qualifications étaient respectables à Suzuka, mais si nos évolutions fonctionnent, cela doit nous donner de l'air par rapport au peloton des furieux.
Des craintes pour la E20 à propos du circuit Yeongam ?
J.A. : C'est un peu comme l'Allemagne. La première partie du circuit comporte essentiellement des lignes droites et des courbes enroulées et la seconde propose des virages lents. Dans l'ensemble, c'est plutôt un type de circuit ordinaire avec légèrement plus de possibilités de dépassement que la moyenne. Le temps pourrait être un peu plus frais que notre météo idéale, mais nous comptons faire un bon week-end.
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