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Ça chauffe en F1 !

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/07/2011 à 22:18 GMT+2

Martin Whitmarsh et Christian Horner se sont engagés dans une dispute verbale, vendredi, en pleine conférence de presse, à propos des derniers changements de règlementation. Les directeurs de McLaren et Red Bull s'accusent de bénéficier d'un avantage sur l'autre.

2011 GP de Grande-Bretagne Red Bull Horner

Crédit: AFP

Si la pluie a refroidi les pilotes vendredi à Silverstone, les esprits se sont, eux, échauffés. Au milieu de la conférence de presse organisée par la FIA, les directeurs de McLaren et Red Bull, Martin Whitmarsh et Christian Horner, se sont ainsi disputés verbalement sur l'interprétation des nouvelles règles et des dérogations qui ont été accordées. En réponse à une question d'un confrère de la BBC, le ton est vite monté entre les deux hommes. Pour Whitmarsh, Red Bull a bénéficié d'un avantage, ce qu'a nié le second. Devant cet échange de point de vue, Tony Fernandes, le directeur de Team Lotus, a parlé d'une situation "un peu confuse". Que s'est-il passé exactement ?
En arrivant à Silverstone où se court le Grand Prix de Grande-Bretagne, le diffuseur soufflé, qui utilise les gaz d'échappement pour donner de l'appui, et donc de la performance aux monoplaces même lorsque les pilotes relèvent le pied de leur accélérateur, a été autorisé a minima (à 20% de son potentiel). Mais Renault, qui équipe entre autres Red Bull, a demandé -et obtenu de la FIA- que son moteur continue à fonctionner à hauteur de 50%, lorsque la pédale est relâchée. Une demande motivée par un souci de fiabilité mais aussi en compensation d'une décision de la FIA en faveur des moteurs Mercedes, qui, eux, équipent McLaren. Les moteurs de la firme à l'étoile sont ainsi autorisés à recevoir du carburant en phase de freinage. Une technique qui permet d'engendrer des gaz d'échappement qui vont ensuite souffler sur le diffuseur et apporter inévitablement un plus au niveau de l'adhérence.
"Un sujet très complexe"
"D'après ce que nous comprenons, avant que Renault ne soit autorisé à faire ses modifications, le moteur Mercedes possédait un avantage significatif, a lâché Horner. Le fait de laisser pénétrer de l'essence dans le moteur lorsque le pilote freine génère un plus gros effet. Soyons clair là-dessus." Une déclaration qui en a entrainé d'autres entre les deux hommes. "Nous avons compris à la moitié de la (première) séance (d'essais libres) que (Red Bull) n'avait pas perdu autant que nous l'attendions car les règles sont légèrement fluides et semblent changer d'heure en heure en ce moment. Nous parlons ici d'une amélioration très significative des performances, a expliqué Martin Whitmarsh. Nous attendons encore une réponse". Celle-ci n'a pas tardé. "Mais pourquoi est-ce que nous serions plus performants (que les voitures utilisant un moteur Mercedes, ndlr) ?", a répliqué Horner, énervé.
Visiblement en désaccord sur le sujet, les deux hommes se sont tout de même quittés en s'accordant sur un point. "C'est un sujet très complexe, a conclu Horner. Je pense que la seule chose sur laquelle nous sommes d'accord avec Martin, c'est le fait que ces modifications (de règles) auraient du être faites en fin de saison, ce qui n'a malheureusement pas été le cas." Le sujet devrait en tout cas alimenter les discussions encore quelques temps. Dès vendredi soir, les motoristes avaient rendez-vous avec le délégué technique de la FIA, Charlie Whiting, pour faire le point sur la situation.
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