"Prendre des risques"

De retour chez lui à Oviedo après le rush d'un week-end de Grand Prix, Fernando Alonso a commencé à décompresser quelque peu. Vainqueur en Grande-Bretagne dimanche, son premier succès depuis celui acquis en Corée en octobre 2010, l'Espagnol a admis ressentir "un sentiment vraiment spécial" dans une chronique sur le site de Ferrari.

Pour autant, à moins de quinze jours du prochain Grand Prix en Allemagne, FA n'a pas trop le temps de se reposer. Il veut goûter de nouveau aux joies de la victoire. Et le plus vite possible. "J'espère qu'il y aura pleins d'autres moments comme ceux-là, a déclaré Alonso. Cette victoire ne va pas changer notre approche des prochaines courses. Nous devons être réalistes parce que nous accusons 92 points de retard au championnat. C'est un gros écart ! Nous allons prendre les courses les unes après les autres et essayer d'en remporter le plus possibles."

Pour y parvenir, le pilote Ferrari a esquissé les premiers contours de sa stratégie. Agressive forcément. "Cela implique de prendre quelques risques, a-t-il dévoilé. Peut-être que nous allons le payer cher mais nous n'avons pas d'autres alternatives. Nous n'abandonnons pas mais nous ne devons pas penser au championnat : comme Montezemolo l'a dit à Maranello, nous gardons les pieds sur terre (voir par ailleurs)."

Le double champion du monde ne croit pas en revanche que la règle du diffuseur soufflé ait joué un rôle dans l'amélioration des performances de la 150° Italia. Pour lui, il s'agit d'une amélioration globale de sa monoplace. "Je n'ai pas trop pensé aux raisons techniques qui nous ont permis de gagner ce Grand Prix, a-t-il confié. La voiture s'est bien améliorée, elle est plus facile à piloter. Ça se ressent dans les courbes rapides car elle est plus accrochée au sol." Des qualités qui devraient à coup sûr permettre aux Rouges d'atteindre leurs objectifs de victoire.