Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Mercedes et "l'énigme"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/03/2012 à 16:52 GMT+2

Michael Schumacher (Mercedes) a survécu à un accrochage avec Romain Grosjean (Lotus) au 1er tour et a fini 10e, dimanche à Sepang. Nico Rosberg a une nouvelle fois échoué hors des points. Plus que jamais, l'intrigante dégradatiion des pneus est le problème.

2012 GP de Malaisie Mercedes Schumacher

Crédit: Mercedes

Un point, c'est tout : Michael Schumacher est juste arrivé à la bonne place pour inscrire le premier point de Mercedes en championnat du monde 2012, à Sepang. Qualifié 3e, le septuple couronné a terminé 10e au terme d'un dimanche malaisien agité. Touché, envoyé en tête-à-queue dès le 1er des 56 tours par Romain Grosjean (Lotus) qu'il était en train de doubler au chausse-pied. Tombé 16e au classement à la fin du 1er tour, puis engagé comme tous ses confrères dans des choix de gommes difficiles sur une piste mouillée. Avec en prime une inquiétante usure de ses pneumatiques.
"De là où je suis parti, c'est un réel dommage de grappiller un point au bout du compte. J'ai été rapidement touché à l'arrière et le tête-queue a conditionné mon après-midi. Durant la première partie de la course, j'ai juste essayé de rester en piste car on n'y voyait rien, et ce fut une bonne décision que d'interrompre la course", a narré le vétéran de 43 ans, vainqueur de l'épreuve en 2000, 2001 et 2004.
"Après le re-start, ma vitesse n'était pas si éloignée du bon rythme mais c'était la même chose pour pas mal de teams ; je n'ai donc pas gagné de position. Il apparaît clairement aujourd'hui qu'il nous reste beaucoup de travail pour transposer notre vitesse de qualif en course. Mais ça ne va pas se faire en une course, il va nous falloir du temps", a-t-il conclu.
De "petites fenêtres" de fonctionnement
Douzième à Melbourne, Nico Rosberg a terminé 13e. "Ce fut une journée de malchance", a résumé l'Allemand de 26 ans. "J'ai pris un bon départ et, à cause d'une stratégie, j'étais 4e. Mais j'ai alors eu des problèmes avec mes "intermédiaire" : la forte dégradation m'a poussé à faire un autre pit stop. Le point positif est qu'au dernier relais, en 'slick', j'ai eu un bon rythme grâce à ma gestion des pneus, et j'ai battu Jenson (ndlr : sur un arrêt de plus en raison de son accrochage avec Karthikeyan). Nous sommes rapides en qualif mais pas en course."
"De toute évidence, nous sommes face à une énigme avec la voiture qu'il nous faut élucider", a admis Ross Brawn, le directeur d'équipe, ex-directeur technique. "Après une qualif encourageante (Schumacher 3e temps, Rosberg 8e temps), et en dépit de runs chargés en essence vendredi, nous avons lutté pour faire fonctionner les pneus correctement en course. Seulement sur de petites fenêtres ils ont semblé bien marcher, et en dehors ils s'écroulaient complètement. Je ne pense pas que nous abusions des pneus, mais c'est un problème à résoudre si nous voulons progresser."
LA FORMULE 1 EST A SUIVRE SUR EUROSPORT PLAYER :
picture

2012 GP de Malaisie Mercedes Schumacher

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité