F1 - Bonus-malus : Sebastian Vettel (Ferrari) paisible, Mercedes touchée, Toro Rosso injuste
Publié 20/09/2015 à 22:43 GMT+2
GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Sur le circuit Marina Bay, Sebastian Vettel (Ferrari) n'a jamais été inquiété. Mercedes a entamé une remise en question, et Toro Rosso a été partiale.
La note : 2/5
Aucun suspens pour la victoire. Les trois premiers pilotes sur la grille ont conservé leur rang du début à la fin de la course. Pire, les 7 premières positions se sont verrouillées dès le 38e tour. Devoir compter sur les interventions des voitures de sécurité ou certains animateurs de milieu de grille pour assurer le spectacle n’est jamais bon signe.
Le vainqueur : Sebastian Vettel (Ferrari)
Singapour est son jardin. Vettel a signé une 4e victoire dans la cité-état. Aucun autre pilote n’a fait mieux à Marina Bay. Avec une SF15-T parfaitement réglée, une gestion stratégique optimale et un pilotage remarquable entre les murs, le quadruple champion du monde a délogé Ayrton Senna du 3e rang des pilotes ayant conquis le plus de victoires, avec un 42e succès en carrière.
Le battu : Lewis Hamilton (Mercedes)
Le voir s’incliner en qualification samedi était déjà une première surprise. En course, Hamilton a cherché à sauver les meubles en adoptant une stratégie différente des pilotes de tête. Il a été capable de tenir le rythme des Red Bull avec des pneus moins performants. Mais une défaillance de son capteur d’accélération électronique l’a forcé à jeter l’éponge. Heureusement pour lui, la quatrième place de Rosberg lui permet de rester serein au Championnat avant le Grand Prix du Japon.
- A lire aussi : Avant d'abandonner, Hamilton visait le podium
Le désordre
Le travail acharné des ingénieurs et mécaniciens de la Scuderia a été récompensé par la victoire de Vettel et le double podium assuré par Raïkkönen. Alors, forcément, la Scuderia a explosé de joie. Mais pourquoi le personnel de sécurité a-t-il cherché à la contenir ?
Le regret
En piste, Fernando Alonso et Jenson Button ont été irréprochables. Leur McLaren, beaucoup moins. Comme d’habitude. Pourtant, les deux champions du monde ont, tour à tour, occupé le Top 10. Trahis par la surchauffe de leur boite de vitesses, ils ont dû abandonner. Dommage.
Les vilains
L’un est un habitué : Pastor Maldonado (Lotus). Le Vénézuélien a été percuté par Button après avoir ralenti, pour une raison encore inconnue, à la sortie d’un virage.
L’autre l’est beaucoup moins : Nico Hülkenberg (Force India). L’Allemand a ruiné la course de Felipe Massa (Williams) et provoqué son propre abandon en serrant le Brésilien, qui sortait des stands.
Toro Rosso complète la liste. L’écurie a demandé à Max Verstappen de s’écarter pour laisser son coéquipier Carlos Sainz attaquer Sergio Pérez. Une plaie pour le spectacle. Heureusement, le jeune rookie a refusé de céder sa position. L’Espagnol avait des pneus plus frais, mais à quelques tours de la fin, il n’avait pas le rythme pour passer la Force India.
L’attaquant : Max Verstappen
Justement. Après avoir manqué son départ, il s’est retrouvé dernier et a accusé un tour de retard. Il a franchi la ligne au 8e rang. En profitant, certes, des interventions de la voiture de sécurité. Mais aussi grâce à des dépassements maîtrisés. Notamment sur Romain Grosjean (Lotus).
Le bonus
Sur un circuit peu exigeant en termes de puissance moteur, aucune monoplace motorisée par un bloc Renault n’a abandonné. Un fait rarissime cette saison, et positif pour le constructeur Renault, au centre de toutes les négociations pour la saison prochaine.
Le malus
Visiblement, la commission de course était plus attachée à contenir la joie de Ferrari qu’à vérifier les normes de sécurité en piste. En plein Grand Prix, un homme s’est retrouvé au beau milieu de la piste, où les monoplaces déboulent à 280km/h…
Les stats
- Avec ce succès à Singapour, Vettel s’est imposé à 4 reprises sur un second circuit. Son autre tracé fétiche ? Suzuka, qui accueille le prochain Grand Prix.
- Son coéquipier, Kimi Raïkkönen, a obtenu ce dimanche une 29e troisième place en carrière. Aucun pilote n'en a fait autant.
La déclaration : Toto Wolff
Maintenant, nous devons tout analyser précisément, pour comprendre la mauvaise direction empruntée ce week-end. Nous devons en tirer de bonnes leçons et clore ce chapitre.
Le tour par tour
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