GP de Singapour : Vettel s'est bien amusé, Hamilton fait son premier zéro de l'année

Comme attendu, le Grand Prix de Singapour a été agité. Mais dominateur et parfait gestionnaire, Sebastian Vettel (Ferrari) ne s'est pas laissé importuner pour s'imposer, ce dimanche. Du premier au dernier tour, l'Allemand a contenu les maigres assauts de Daniel Ricciardo (Red Bull). Kimi Raïkkönen (Ferrari) a assuré le podium devant Nico Rosberg (Mercedes). Lewis Hamilton (Mercedes), le leader du championnat du monde, a été forcé d'abandonner suite à un problème électronique.

Rien ne pouvait arrêter Vettel. Ni la chaleur, ni les deux interventions de la voiture de sécurité, ni même l’apparition d’un spectateur sur la piste. Pour conquérir sa 42e victoire en carrière, la 4e sur le circuit urbain de Marina Bay, le quadruple champion du monde a parfaitement géré les écarts sur son premier poursuivant et n’a pas commis la moindre erreur stratégique. Timide ou incapable de suivre le rythme imposé par l’Allemand, Daniel Ricciardo (Red Bull) n’a jamais semblé en mesure d’enlever son premier succès de la saison. Kimi Raïkkönen a assuré un double podium à Ferrari, le premier depuis 45 courses.

Si la Scuderia a de quoi sourire, Mercedes a matière à s’interroger. Comme en qualification, les Flèches d’Argent ont enchaîné les mésaventures en course. Et même avant. Lors de la mise en pré-grille, les ingénieurs de l’écurie étoilée ont dû s’affairer autour de la monoplace de Rosberg, qui venait de caler à plusieurs reprises. Ils n’ont, en revanche, rien pu faire pour régler la défaillance du capteur d’accélération de Lewis Hamilton. Après avoir perdu 11 places en piste, le Britannique a préféré abandonner au 35e tour pour préserver sa mécanique.

Fort d’une confortable avance au championnat du monde, le tenant du titre a certainement pris la bonne décision. Au classement, il compte toujours 41 points d’avance sur Rosberg. L’Allemand, lui, peut s’inquiéter. Quatrième ce dimanche, il voit Vettel revenir à seulement 8 unités. Dans la cité-état, la course n’a pas offert le moindre suspens pour la victoire. Elle aura eu, au moins, le mérite de relancer l’intérêt au championnat.