F1 - Les notes : Sebastian Vettel précis, Max Verstappen combatif, Romain Grosjean dépassé

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Sebastian Vettel (Ferrari) n'a eu aucun adversaire à la hauteur sur le circuit de Marina Bay, dimanche. Max Verstappen (Toro Rosso) a animé la course. Romain Grosjean (Lotus) a fauté en fin d'épreuve, avant d'abandonner.

Sebastian Vettel (Ferrari) a mené le Grand Prix de Singapour 2015 de bout en bout

Crédit: AFP

Pastor Maldonado (Lotus) : 2

J’ai aimé : il finit la course et on s’en contentera.
Je n’ai pas aimé : fautif devant Jenson Button (McLaren). Sous la pression du champion du monde, il a ralenti sans aucune justification.
En bref... une nouvelle fois, il ne se remettra pas en question. Surtout qu’il vient d’être confirmé par Lotus en 2016…
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Pastor Maldonado (Lotus) sur la piste du circuit Marina Bay lors des essais libres du Grand Prix de Singapour 2015

Crédit: AFP

Romain Grosjean (Lotus) : 3

J’ai aimé : gêné par Max Verstappen (Toro Rosso) au départ, il a su retrouver sa position initale après la première salve d’arrêts, grâce à un passage aux stands anticipé. Judicieux.
Je n’ai pas aimé : il bloque sa roue et manque le point de corde en fin de course, avant de céder sa position à Carlos Sainz (Toro Rosso). Il abandonne juste avant le drapeau à damiers à cause d’un problème mécanique.
En bref... cette fois, il n’a pas sauvé la course de Lotus et peut déjà avoir la tête ailleurs…

Carlos Sainz (Toro Rosso) : 4

J’ai aimé : l’un des plus agressifs en piste.
Je n’ai pas aimé : obligé de compter sur les consignes de son équipe pour espérer passer son coéquipier, Max Verstappen (Toro Rosso).
En bref... il a du mal à supporter la supériorité du Néerlandais. 19 points les séparent au classement, un gouffre à leur échelle.

Fernando Alonso (McLaren) : 5

J'ai aimé : acharné, il a bataillé pour rester longtemps dans le Top 10.
Je n'ai pas aimé : encore lâché par son matériel. Mais ce 7e abandon de la saison est plus douloureux que les autres.
En bref... Le Grand Prix de Suzuka risque d'être pénible. Vivement Sotchi.

Jenson Button (McLaren) : 5

J’ai aimé : son humour so british. Quand McLaren multiplie les ordres pour tenter de limiter les défaillances sur sa monoplace, il répond : "Autre chose pour vous faire plaisir ?"
Je n’ai pas aimé : la collision avec Maldonado a ruiné une course encourageante pour le Britannique.
En bref... il doit s’attacher à sa performance du jour pour garder le moral.

Daniil Kvyat (Red Bull) : 5

J’ai aimé : sa course propre en termes de pilotage, très peu d’erreurs en piste.
Je n’ai pas aimé : au jeu de l’undercut, il a perdu. Après son premier arrêt et la première intervention de la voiture de sécurité, il s’est retrouvé derrière les Mercedes, en 6e position.
En bref... c'est la deuxième fois de suite qu’il s’incline face à son coéquipier. Et cette fois-ci, Ricciardo est sur le podium.

Nico Rosberg (Mercedes) : 6

J’ai aimé : il est resté serein malgré les problèmes précoces sur sa monoplace.
Je n’ai pas aimé : incapable de profiter de l’abandon de Lewis Hamilton pour grappiller de plus gros points.
En bref... au classement, il aurait pu regarder devant. Maintenant, il doit guetter derrière ; Vettel est revenu à 8 points.

Kimi Räikkönen (Ferrari) : 7

J’ai aimé : grâce à une course propre et bien gérée, il assure un double podium à Ferrari, le premier avec lui depuis le Grand Prix du Brésil 2008.
Je n’ai pas aimé : il ne parvient pas à identifier ses faiblesses. "J’avais vraiment du mal pour une raison qui m’échappe", a-t-il dit, après la course.
En bref... après 8 grands prix sans podium, il remonte sur la boite. Idéal pour bien finir la saison.

Max Verstappen (Toro Rosso) : 8

J’ai aimé : de l’envie, du caractère, de l’audace. Animateur du Grand Prix, il a refusé de céder sa position à Sainz, et il a eu raison.
Je n’ai pas aimé : il cale au départ et se rend la course difficile.
En bref... avec ses défauts, il demeure un pilote rafraichissant.

Sebastian Vettel (Ferrari) : 9

J’ai aimé : le voir frôler les murs de la cité-Etat comme aucun autre pilote. Un parfait gestionnaire et un leader impassible.
Je n’ai pas aimé : il n’a pas eu à contrer la moindre attaque. On l’a vu remporter des courses plus difficiles.
En bref... quand la Scuderia optimise son matériel, l’Allemand est irrésistible.
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Sebastian Vettel (Ferrari) lors de la qualification du Grand Prix de Singapour 2015

Crédit: AFP

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