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Grand Prix du Brésil : pour Todt, les victimes des attentats méritent aussi leur minute de silence

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 14/11/2015 à 19:42 GMT+1

FORMULE 1 - Le paddock rendra hommage aux victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis, dimanche, avant le départ du Grand Prix du Brésil. Un moment qui leur sera réservé après que le président de la FIA, Jean Todt, a pensé les associer à un hommage déjà prévu aux victimes de la sécurité routière.

L'entrée des stands - Grand Prix du Brésil 2015

Crédit: Daimler AG

Le paddock observera une minute de silence sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil, dimanche, en hommage aux victimes innocentes des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis, vendredi soir.
Dans le paddock de Sao Paulo, samedi matin, le président de la Fédération internationale l'a confirmé, en osant une comparaison assez malheureuse entre le nombre de victimes de la circulation routière dans le monde et celui des tragédies de Paris et de Saint-Denis.
"On a prévu de faire quelque chose demain à l’occasion de la célébration de la journée des victimes de la route", a-t-il expliqué sur Canal + Sport. "Tous les jours sur les routes, il y a 3.500 personnes qui meurent. Tous les jours sur les routes, il y a trente fois plus de personnes qui meurent que dans l’attentat à Paris. Nous avions décidé d’une minute de silence, et, évidemment, nous ne pouvons pas ignorer ce qui s’est passé à Paris. Donc, nous marquerons un moment d’attention par rapport à ce qui est arrivé à Paris."
Lors de son arrivée à la FIA, en 2009, Jean Todt avait lancé une campagne de sensibilisation aux accidents de la sécurité routière dans le monde. Il en a toujours fait un axe fort de son action, au point de devenir envoyé spécial auprès de l'ONU pour cette cause cette année.
Rétrospectivement conscient du fait que ce rapprochement était particulièrement inopportun, et pour tout dire impossible, Jean Todt, portant un brassard noir, a convié Canal+ Sport dans son bureau lors de la qualification du Grand Prix pour rectifier ses propos. "Il y a une sympathie (dans le paddock) vis-à-vis des Français victimes de cette ignoble terrorisme (…) Demain, à l'occasion du départ, il y aura un moment particulier qui sera dédié aux victimes et à leurs familles", a-t-il annoncé. Clair et sans ambiguité. Fin de la polémique.
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