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Les excuses de Mercedes

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ParEurosport

Mis à jour 11/06/2012 à 23:15 GMT+2

Mercedes dépasse largement le duo Hamilton/McLaren sur le cas Schumacher, encore bien mal servi samedi et dimanche.

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Crédit: Eurosport

"Ça commence à faire beaucoup", avait lancé Michael Schumacher un dimanche de juillet 1996 ; stoppé dans son élan de poleman par la casse de sa Ferrari, en plein tour de formation du Grand Prix de France. Le vétéran allemand aurait pu prononcer à nouveau cette célèbre phrase hier, après son abandon au Grand Prix du Canada, sur défaillance de son DRS au 46e des 70 tours.
Après coup, le directeur d'équipe Ross Brawn s'est confondu en excuses en passant par le menu le pénible après-midi de son pilote. "Michael a été pris dans un train de voiture en queue de top 10, et bien que nous ayons tenté quelque chose de différent en le stoppant plus tôt pour avoir une piste dégagée, ça n'a pas marché. Puis il a souffert d'un problème hydraulique qui a laissé le DRS grand ouvert, ce que nous n'avons résoudre dans le temps de la course", a-t-il relaté. "Je ne peux que présenter nos excuses à Michael pour cette nouvelle défaillance technique." C'était sans doute la moindre des choses. On se souvient que le septuple champion avait douloureusement essuyé les plâtres du DRS l'an dernier.
"Fais gaffe à ton DRS : il reste ouvert !"
"Notre week-end a mal tourné à cause d'un souci hydraulique sur le DRS", a raconté l'Allemand, dont le compteur reste bloqué à deux points en sept courses. "Au premier abord, je ne savais pas exactement quel était le problème ; j'ai manqué le point de freinage dans un virage, j'ai coupé dans l'herbe et je me suis demandé ce qu'il se passait. Le team m'a alors informé du problème et je l'ai vu dans mes rétroviseurs." Effectivement, son ingénieur, Peter Bonnington, lui a crié dans les écouteurs : "Fais gaffe à ton DRS : il reste ouvert !" Puis il l'a invité à rentrer pour au stand, pour des questions de sécurité. Là, les hommes en gris ont employé la méthode forte pour rabattre le volet actionnable. Ils y ont mis tout leur poids, en vain. "Bien sûr, c'est décevant pour tout le monde mais il n'est pas question de pointer qui que ce soit ; des choses comme ça arrivent", a rassuré MS. "Je sais que l'équipe fait de son mieux et ça l'a touchée probablement plus durement que moi."
L'as est quand même de bonne composition. Cette année, ses ennuis ont commencé dès le premier GP, en Australie, sur un abandon au 12e tour pour un problème de boîte de vitesses. Puis, en Chine, il s'est garé au 13e tour juste après un pit stop, où un mécanicien n'avait pas serré l'écrou de roue avant droite. A Monaco, il n'est pas allé plus loin que le 65e tour, à cause d'un problème de pression d'essence. Samedi, au Canada, son staff l'a appelé pour lui demander de stopper son effort dans ce qui devait être son tour de placement sur la grille. Il avait franchi la ligne de chronométrage juste un peu trop tard.
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