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Schumacher est de retour
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Publié 07/06/2012 à 17:12 GMT+2
Jacques Villeneuve n'a jamais hésité à critiquer Michael Schumacher. Ses propos élogieux, dans la presse jeudi, n'en ont que plus de valeur.
2012 GP de Monaco Mercedes Schumacher
Crédit: Mercedes
Tout arrive en Formule 1. Quinze ans après le clash de Jerez 97, Jacques Villeneuve se répand en louanges à propos de son ennemi d'alors, Michael Schumacher. "Michael marche fort cette année", juge le champion du monde ce jeudi, dans le magazine Autosport. "Il pilote aussi bien qu'au temps de sa splendeur. Il a été impressionnant toute l'année, et on a pu voir ça à Monaco. Il a eu sa part de malchance jusque-là, mais il a toujours rebondi."
Nul ne doute qu'avec cette déclaration bienveillante, le Canadien s'assure une jolie publicité dans ses nouvelles fonctions de consultant de la chaîne britannique Sky Sports. "Michael pilote mieux cette année, il pilote mieux depuis qu'il est avec Jock Clear", ajoute-t-il, à propos de son ingénieur de piste chez BAR (1999-2003). L'écurie a changé d'identité - Honda en 2006, Brawn en 2009, Mercedes en 2010 - mais Clear a gardé ses attributions. Et en 2011, il a été affecté à la voiture du septuple champion du monde.
"Ça prouve qu'on n'est rien tout seul. Il faut avoir le bon ingénieur, celui en qui vous avez confiance et qui vous comprend", reprend le Québecois, dans les pages de la publication d'outre-Manche. "Piloter n'est pas juste une question de voiture, c'est psychologique. Il faut que beaucoup de choses fonctionnent. Il faut avoir confiance en la voiture et en les ingénieurs. Vous avez besoin de savoir que votre ingénieur comprend ce que vous voulez. Ça fait une énorme différence. C'est comme ça que ça marchait pour Michael chez Benetton (1992-1995) et chez Ferrari (1996-2006). Et il semble qu'il ait retrouvé ce soutien avec Jock. Il travaille dorénavant comme il le faisait lorsqu'il gagnait."
Chez Mercedes, Nico Rosberg a aussi montré que l'environnement comptait beaucoup. Arrivé en 2010 en provenance de Williams, il a fait en sorte que Tony Ross, l'ingénieur de ses quatre premières années en Formule 1, travaille de nouveau avec lui à partir de 2011.
A 43 ans, Michael Schumacher espère toujours monter sur le podium d'un Grand Prix, pour la première fois depuis le 1er octobre 2006. Cette date est aussi celle de sa dernière victoire, en Chine. Après 46 courses infructueuses, il possède une véritable chance de l'emporter, sur un circuit qui lui a apporté sept des sept 91 succès en F1.
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