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Coup de chaud pour Ferrari, qualifiée derrière Williams

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/06/2014 à 18:31 GMT+2

Fernando Alonso est très content du tour qui l'a placé septième, samedi à Montréal. Car sa Ferrari a trop souffert de la chaleur pour obtenir mieux.

Devant le garage de Fernando Alonso (Ferrari), lors du Grand Prix du Canada 2014

Crédit: AFP

Fernando Alonso prend son mal en patience et ne regrette rien. Ferrari lui a apporté une F14 T bonifiée par des nouveautés à Montréal, mais la météo fut un adversaire impitoyable. Ce qui explique son septième chrono en qualification du Grand Prix du Canada. "Le résultat reflète la tendance de ce début de saison : comme souvent, si nous faisons partie des premiers le vendredi, nous galérons un peu plus le samedi", a-t-il exposé. "Le package développé que nous avons apporté ici fonctionne bien, la voiture a progressé et j'en suis ravi même si en ce moment nous ne parvenons pas à extraire le maximum de la voiture."
"La suprématie de Mercedes n'est pas une surprise et Red Bull et Williams ont fait mieux que nous", a-t-il poursuivi. "La course ne va pas être facile car c'est dur de dépasser au départ ici du fait qu'il n'y a pas assez de places dans les deux premiers virages. Nous devrons aussi faire du bon boulot en termes de gestion de la dégradation des pneus et du choix du nombre d'arrêt. Il a fait bien plus chaud aujourd'hui que vendredi et le type qui paraissait le meilleur pour la course - le 'tendre' - a paru moins adapté aux conditions que le 'super tendre'. Si la chaleur se confirme, le choix se déplacera vers le 'super tendre' et ça veut dire qu'il faudra faire un arrêt de plus (ndlr : deux ou trois donc, selon Pirelli)."

Les appuis de la Red Bull, la maniabilité de la Williams

"Red Bull a fait du bon boulot. Leurs deux pilotes nous devancent sur la grille de départ. Nous visons la deuxième place au championnat des constructeurs cette saison, l’objectif est donc de terminer devant les Red Bull", a-t-il encore précisé.
"Nous savions que sur cette piste nous allions nous battre pas seulement contre Red Bull mais d'autres équipes, à cause des virages et des longues lignes droites, qui nous donnent généralement du fil à retordre. Et cela a été le cas", a constaté Pat Fry, le directeur de l'ingénierie. "La séance a démarré par des températures élevées, presque 20°C de plus que vendredi, et nous avons souffert plus que nos rivaux pour trouver du grip sur nos voitures.D'un point de vue technique, la Red Bull, grâce à son haut niveau d'appui, et la Williams, avec sa maniabilité et son Mercedes, ont mieux tiré parti des pneus."
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