Et si Sebastian Vettel était suspendu par la FIA ?

Après avoir subi une pénalité pour la défense rugueuse de sa place en bougeant dans la zone de freinage, Sebastian Vettel a rétrogradé de la troisième à la cinquième place du classement du Grand Prix du Mexique dimanche soir.

Comme pour ajouter encore à son courroux, la FIA pourrait lui infliger une suspension d'une course (avec un éventuel sursis) dès le prochain Grand Prix au Brésil. Les insultes proférées à l'encontre du directeur de course, Charlie Whiting, pourrait en effet lui coûter cher.

Les commissaires sportifs ont tranché dimanche soir en ce qui concerne les incidents qui ont émaillé la course au Mexique, mais la FIA aurait l'intention d'examiner le comportement du pilote Ferrari en invoquant l'article du règlement précisant qu'un concurrent "ne peut faire de tort à l'image de la Formule 1".

Si la Fédération en venait à suspendre Vettel pour une course (dès le Grand Prix du Brésil ?), la Scuderia Ferrari serait bien embêtée. Le pilote de réserve Jean-Eric Vergne, qui n'a pas conduit la SF16-H cette année, était présent dans le paddock à Austin et à Mexico en compagnie de son manager Julian Jakobi.

Le problème, c'est que le Brésil tombe en même temps que l'ePrix de Marrakech, dans lequel JEV est engagé avec la nouvelle équipe Techeetah. Ferrari ne dispose pas d'un autre pilote de substitution crédible, à moins de faire appel au jeune Monégasque Charles Leclerc qui a effectué une séance d'essais privés sur la SF16-H à Silverstone cet été.


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