James Allison, directeur technique, quitte Lotus

Il y a quelques semaines, lors de l'annonce de l'arrivée probable de Paddy Lowe chez Mercedes, il avait été question qu'Allison remplace l'ingénieur irlandais chez McLaren. Une offre lui aurait été faite dans ce sens, mais il l'avait déclinée, ce qui avait poussé Woking à promouvoir en interne Tim Goss au poste de directeur technique. Cette fois, Allison a vraiment mis les voiles.

On ignore quelle sera la destination d'Allison même si certains évoquent... Mercedes et Ferrari ! Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un coup dur pour Lotus, dont Allison est le pilier technique depuis son retour après cinq années passées chez Ferrari. Pour lui succéder, Lotus puiserait dans son vivier d'ingénieurs en interne, avec le jeune Nick Chester (43 ans) favori pour prendre la tête du département technique à Enstone. Il est actuellement directeur de l'ingénierie et connaît la maison depuis plus de dix ans, après avoir fait ses classes chez Simtek puis Arrows.

Eric Boullier estime que son écurie ne souffrira pas du départ de James Allison, son ancien directeur technique, père des compétitives E20 et E21. "Celui qui préfère l’argent a le droit de partir. L’édifice ne s’écroulera pas, a confié Boullier à nos confrères du magazine Auto Hebdo. Une équipe de F1 d’il y a quinze ans comptait 150 personnes. Le directeur technique était le pilier de ce groupe. Aujourd’hui, une bonne équipe compte 600 personnes. Ça ne peut donc pas être James Allison qui dessine, conçoit, apporte les idées et fait qu’une F1 soit bonne, excellente ou mauvaise."

"Si James décide de partir, nous ne l’empêcherons pas. Notre organisation est faite de telle façon que les individualités ne comptent pas, même si chacun est important. C’est l’équipe, le groupe qui est fondamental. Son départ provoquera un peu de bruit, parce que Lotus l’a mis en avant, que les gens le connaissent, mais ça ne sera pas la chute de l’empire romain !" précise le Français.

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