L’affaire se corse pour Mercedes et Pirelli

Le team principal de l’écurie Lotus, Eric Boullier, a révélé que sa formation n’avait à aucun moment été contactée par Pirelli pour effectuer trois journées d’essais privés dans la foulée du Grand Prix d’Espagne.

"Non", nous a-t-il répondu quand il lui a été demandé si le manufacturier italien avait requis les services de Lotus pour effectuer des essais similaires à ceux de Mercedes.

La FIA a indiqué hier soir que le contrat la liant à Pirelli autorisait bien l’entreprise milanaise à effectuer 1.000 kilomètres de tests avec une monoplace de 2013, à la stricte condition que toutes les équipes aient reçu la possibilité de participer à ces essais. Le non catégorique de Boullier vient confirmer que Mercedes et Pirelli sont bel et bien dans de sales draps.

"Mon point de vue est qu’il y a un règlement sportif. Il y avait aussi un accord concernant les essais privés entre les équipes. Nous verrons ce que la FIA décidera, a ajouté le Français. Si la permission avait été donnée par la FIA d’effectuer ces essais, tout le monde aurait dû se voir offrir la possibilité d’y participer. A tout le moins, toutes les équipes auraient dû en être informées."

Boullier estime par ailleurs que Mercedes a tiré un avantage indéniable de ces trois journées d’essais sur le Circuit de Catalunya.

"Il est évident qu’ils ont tiré un avantage de ces essais. S’ils l’ont fait, c’est qu’ils pensaient avant tout qu’ils pouvaient en tirer profit", a-t-il indiqué.

Il est désormais plus que probable que la FIA saisisse son Tribunal International pour statuer sur cette infraction au règlement sportif. Mercedes encourt de lourdes sanctions.

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