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Qui est le plus rapide dans les stands ?

ParF1i

Mis à jour 30/08/2013 à 13:48 GMT+2

De notre partenaire F1i

Qui est le plus rapide dans les stands ?

Crédit: F1i

La compétitivité de la F1 moderne est telle que c’est sur tous les fronts que se joue la victoire : la piste, d’abord, mais aussi le développement, les décisions stratégiques… et les arrêts aux stands.
Le ravitaillement en essence étant banni depuis 2010, le changement de pneus est devenu l’élément déterminant des pitstops. “Avant, les gars responsables des pneus avaient une relative marge de sécurité, explique le directeur sportif de McLaren Sam Michael, car le remplissage du réservoir prenait environ quatre seconde de plus que le remplacement des roues. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, il y a plus de stress. Tout se passe deux fois plus vite et, au lieu de se concentrer sur la position de la valve à carburant, le responsable doit voir quatre mains en l’air – une pour chaque roue.”
Alors qu’un chrono de 4,5 secondes était considéré comme bon lors du premier Grand Prix 2010 à Bahreïn, le temps moyen tourne aujourd’hui autour des… 2,4 secondes !
Cette saison, c’est Red Bull qui est la plus rapide dans les stands : sur les onze Grands Prix disputés jusqu'à présent, elle a été la plus véloce à sept reprises, comme le détaille le tableau ci-dessous (le chronométrage officiel calcule uniquement le temps mis entre l’entrée et la sortie de la pitlane). La Scuderia ne lui a brûlé la politesse qu’à trois reprises (notamment au dernier Grand Prix de Belgique), et McLaren en une seule occasion… Ces trois formations sont les plus promptes, alors que Mercedes GP recule et que Lotus reste toujours à la traîne dans cet exercice.
L’abaissement significatif des temps est dû à la fois aux innovations technologiques dans le matériel utilisé (détaillée dans notre galerie accessible en cliquant ici) et à un entraînement de plus en plus professionnel, à l’usine comme sur le circuit. On l’ignore souvent, mais toutes les personnes impliquées dans un pitstop exercent d’autres tâches (mécanicien, technicien composite, etc.). Les week-ends de Grand Prix, du mercredi au samedi, celles-ci effectuent pas moins de… cent cinquante répétitions ! Après une phase de rodage, des scénarios de pitstop de plus en plus complexes sont introduits : calage, changement de nez, réglage des ailerons…
Pour améliorer les performances, Sam Michael et ses concurrents utilisent la vidéo : “Nous filmons tous nos pitstops, parfois avec des caméras sur les casques des gars si on veut examiner quelque chose de précis. De retour à l’usine, nous les revoyons et les comparons avec les images des autres écuries. Ce qui est important, c’est la constance : mieux vaut deux arrêts de quatre secondes qu’un de trois et un suivant de six. Car la régularité permet aux ingénieurs de mieux placer l’arrêt lors du Grand Prix.”
La course à l’arrêt promet d’être encore âprement disputée, même si l'ogre Red Bull domine largement ses adversaires sur et en dehors de la piste...
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