Romain Grosjean (Lotus) : "Ça peut être un carnage"

Romain Grosjean (Lotus) déclare qu'il n'était pas en faveur de modifier la procédure de départ après une voiture de sécurité. A partir de la saison prochaine, une rentrée aux stands de la safety car sera suivie d'un départ arrêté. Cette mesure votée par la Commission F1 et validée par la FIA est destinée à apporter plus de spectacle dans le sport, mais elle déplaît à la plupart des pilotes.

"J'espérais que cette mesure ne serait pas acceptée, a confié le Français à F1i. "Déjà, pour l'aspect sportif, quand vous êtes leader avec une vingtaine de secondes d'avance, vous le vivez un peu mal quand la voiture de sécurité est déployée en piste.Après, si nous sommes sur un long relais, en fin de course, avec des pneus qui sont usés et qu'il faut s'arrêter pour faire un départ, je pense que ça peut être un carnage. Pour des raisons de sécurité, j'espérais donc que cela ne passerait pas."

Interrogé par F1i, son compatriote Jules Bianchi est un peu plus partagé. "Cela peut relancer des courses et apporter plus de spectacle. Je suis un peu neutre en ce qui me concerne", a expliqué le pilote de Marussia. "Je pense qu'il faut essayer pour voir ce que ça donne. C'est sûr que cela sera un peu délicat. Quand on fait un départ arrêté, il y a plus de possibilités de gagner des positions mais aussi d'en perdre. Cela pourrait donc ruiner les courses de certains pilotes, mais cela fera partie du jeu. Il faudra faire avec."

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