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De la tricherie sur la pression des pneumatiques ?

ParF1i

Mis à jour 14/05/2016 à 17:47 GMT+2

Polémique dans le paddock : certaines équipes ont trouvé le moyen de rouler avec une pression de pneu trop basse, malgré des vérifications effectuées au moment du départ. Mercedes et Force India ont démenti être les coupables à nos confrères d’Auto Moto und Sport, qui avancent les noms de Red Bull et Toro Rosso.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: AFP

Pour compenser l’accroissement des performances des monoplaces et éviter les crevaisons, Pirelli a augmenté, cette saison, les pressions minimales à appliquer à ses pneumatiques.
Ces pressions sont contrôlées juste avant le départ de la course, quand les pneus sont montés sur les voitures.
Et c’est là que le bât blesse selon Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport : "Les pressions que nous donnons s’appuient sur les informations dont nous disposons au moment du départ, a-t-il déclaré à Autosport. Le dernier moment auquel nous pouvons effectuer de telles mesures, c’est avant le tour de formation.À cet instant, le niveau de pression que la plupart des écuries adoptent est plus élevé que l’année passée. Et par conséquent, tout le monde pense que les pressions ont significativement augmenté, de manière générale. Or, ce n’est pas le cas en réalité."
"Pourquoi ? Parce que certaines équipes ont trouvé le moyen de faire baisser la pression des pneus, ou en tout cas de ne pas rouler avec la pression vérifiée au moment du départ, poursuit le directeur de Pirelli Motorsport. Certains teams n’ont pas encore trouvé comment leurs concurrents y sont parvenus, et je crois que personne n’a envie de voir les équipes dépenser des sommes folles pour trouver une parade."
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Daniel Ricciardo (Red Bull) sous les projecteurs du circuit Marina Bay, lors des essais du Grand Prix de Singapour 2015

Crédit: AFP

Mercedes et Force India ont démenti être les coupables, Red Bull et Toro Rosso pointés du doigt

Pour Hembery, la bonne solution serait de contrôler les pressions par la télémétrie en direct, "et ce afin de pouvoir vérifier à tout moment les pressions minimales, sans zone d’ombre. On pourrait introduire un tel système dès cette année, nous voulons en tout cas qu’il soit mis en place l’an prochain."
Plusieurs moyens existeraient pour faire chuter la pression du pneu : refroidir les roues brutalement ou utiliser une jante permettant de relâcher de l’air à un moment donné (ce qui serait illégal au titre de l’article 12.8.3 du règlement technique).

Deux écuries (un top team et une formation moyenne) rouleraient en course avec des pressions inférieures de 2 PSI aux valeurs prescrites. Mercedes et Force India ont démenti être les coupables à nos confrères d’Auto Moto und Sport, qui avancent les noms de Red Bull et Toro Rosso.

C’est dans ce contexte que l’équipe McLaren a demandé à la FIA de clarifier la réglementation sur ce point, afin de dissiper tout doute et d’empêcher ses rivales de continuer à disposer de cet avantage. Il semblerait que la FIA et Pirelli se soient mis d’accord pour mettre en place, d’ici l’an prochain et avec l’aval des teams, un contrôle en direct de la pression des gommes.

Un tel dispositif, qui existe dans d’autres disciplines, permettrait au manufacturier italien de ne plus imposer une pression minimale sur la grille de départ, système pour le moins imparfait. Cette procédure empêche en effet tout contrôle sur les trains de pneus suivants, montés après le premier train contrôlé…

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