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Qualif : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/06/2008 à 23:30 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après la qualification du Grand Prix du Canada, samedi à Montréal.

Lewis Hamilton (McLaren, pole position) : "Un samedi fantastique pour moi (ndlr : meilleur chrono en Q1, Q2 et Q3). Je me sens en confortable dans la voiture depuis hier. Les essais libres ont été délicats pour tout le monde car c'était très glissant mais nous étions positifs et nous avons laissé la voiture comme ça. En attaquant la qualification, je me suis senti comme chez moi, l'équipe a fait du super boulot pour me mettre en conditions au début de chaque partie de qualification. A la fin, j'avais deux tours refaire mon coup. Dans le premier, je suis allé large dans le virage 1 et j'ai perdu du temps. Je devais donc m'assurer que le dernier tour serait bon. Ça a un peu ressemblé à l'année dernière. Au moment d'attaquer mon ultime tour chrono, je ne savais pas que Robert [Kubica] détenait la pole. Juste avant de commencer, les gars m'ont appelé pour me dire que j'étais P1 mais Kimi [Räikkönen] roulait derrière moi et j'avais le sentiment qu'il allait surpasser mon temps. Je devais donc faire un bon tour. J'ai trouvé 6 ou 7 dixièmes sur ce tour. J'étais assez content ! Le choix de pneus n'a pas été difficile avant cette séance mais la piste se désagrège dans deux ou trois virages : le N.2, la sortie du N.7, et à la corde et à la sortie du N.10. J'ai essayé d'éviter les zones dégradées et j'y suis parvenu dans mon dernier tour. Pour moi, c'était un tour propre mais j'ai quand même perdu du temps dans le virage N.10. Je n'ai pas pu mettre la puissance comme voulu. C'était pour tout le monde pareil. On perdait à peu près 2 ou 3 dixièmes à la sortie".
Heikki Kovalainen (McLaren, 7e) : "Ma position sur la grille résulte principalement du fait que je n'ai pu trouver de tour clair en Q3. Félicitations à Lewis, il a fait du super boulot tout le week-end".
Robert Kubica (BMW, 2e) : "Ce fût une séance très difficile avec cette piste qui partait en morceaux dans deux virages ; un désastre. C'était très aisé de commettre une erreur, de perdre de la vitesse. Nous sommes donc très contents de cette 2e place mais ce sera une course difficile avec cette piste en morceaux déjà en qualification. A partir du moment où on rate une corde de 10 ou 20 centimètres, on se retrouve sur des débris. Ici, c'est très glissant, très facile de se louper. Malheureusement, je ne vais pas partir sur la partie propre de la piste. McLaren paraît particulièrement forte et je vais probablement avoir la pression de Ferrari, mais nous bien en fonction des stratégies de chacun. On n'a toujours pas la voiture pour gagner dans des circonstances normales. On est toujours dans le peloton de tête mais l'écart avec McLaren reste important, plus ou moins le même qu'à Monaco et qu'en Turquie"
Nick Heidfeld (BMW, 8e) : "C'est évidemment mieux qu'il y a deux semaines (ndlr : qualifié 13e à Monte-Carlo). En Q2, j'étais juste 0.1 sec derrière Robert, mais je ne suis pas content de mon chrono en Q3. Aujourd'hui, c'était très dur de choisir entre les deux types de gommes ("tendre" et "tendre"). Au premier abord, j'ai pensé que le plus dur serait plus rapide, mais au bout du compte c'était le plus tendre. Normalement, la piste s'améliore au fil de la qualification. Là, ça a empiré. Il y avait une quantité horrible de débris sur la piste. Cela a toujours un problème ici, mais en course, pas en qualification".
Willy Rampf (BMW, directeur technique) : "On s'attendait à jouer les premiers rôles mais la 2e place de Robert [Kubica] me surprend quand même. Aujourd'hui, la plus grosse difficulté était de choisir les bons pneus pour chaque séance".
Kimi Räikkönen (Ferrari, 3e) : "La voiture a été bien tout le week-end. Ce matin, c'était bien mais en attaquant la qualif, ce fût un choc en voyant le circuit ! La piste partait en morceaux ! On ratait des virages à cause du sable. J'ai perdu tellement de temps dans le virage 10 ! Je n'arrivais pas à tourner, la voiture tirait tout droit et je n'avais pas traction. Ça me déçoit car nous avions la voiture pour faire la pole. On va voir comment ça sera en course mais ça risque d'être un cauchemar sachant qu'on a pas mal de tours à faire et qu'elle s'est détruite après deux tours... Tous les ans c'est pareil : ils mettent des patches de bitume aux mêmes endroits et ça part en morceaux. On sort tous à cause de ça. La course va être intéressante… Il faudra rester sur la piste…"
Felipe Massa (Ferrari, 6e) : "Ce n'est pas le résultat attendu et c'est dommage car tout était en place pour bien faire. La voiture marchait bien vendredi et ce matin mais sans le problème du virage 10, j'aurais pu être en 1ère ligne. Il suffit de regarder les temps : les secteurs 1 et 2 étaient très bons et je perdais du temps dans le dernier".
Fernando Alonso (Renault, 4e) : "La voiture est un peu délicate, la piste change très rapidement ici. Je suis donc très content de ma 4e place. C'est un très bon début de week-end. La course est maintenant totalement ouverte et cela nous permet d'espérer marquer de gros points en course".
Nelson Piquet (Renault, 15e) : "C'était une séance de qualifications difficile. La voiture était dans le rythme en Q1 mais je n'ai finalement pas réussi à entrer en Q3. Je suis toujours en train de découvrir ce circuit car je n'ai pas pu tourner autant que nous aurions souhaité hier lors des premiers essais. Je vais tâcher de faire une course claire et de remonter si possible pour essayer d'entrer dans les points".
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Nous avons eu une panne sur notre muret des stands mais cela n'a heureusement pas empêché Fernando [Alonso] de faire une superbe qualification. Il partira 4e avec une charge d'essence très raisonnable ce qui nous laisse croire qu'il s'agit aujourd'hui de notre meilleure performance en qualifications depuis le début de saison".
Denis Chevrier (Renault, responsable des Equipes motoristes en piste) : "Il est donc évident cet après-midi que le résultat de Fernando repose sur sa capacité d'adaptation tant à la voiture, qu'au niveau de grip de la piste. Et à ce jeu, il nous a offert une superbe démonstration. On sait à quel point le départ ici à Montréal est un moment critique et partir 4e est sans aucun doute un très bon point pour la course. Nelson a sans doute payé son manque de roulage depuis le début du week-end, plus encore que son coéquipier puisqu'il découvrait ce circuit".
Nico Rosberg (Williams, 5e) : "Je suis spécialement content car c'était très difficile, pas seulement parce que les conditions ont beaucoup changé entre vendredi et samedi, mais aussi parce que la piste s'est désagrégée. Le grip a chuté, le but était donc de ne faire aucune erreur sous peine d'être sévèrement puni si on mettait une roue 5 ou 10 centimètres hors trajectoire".
Kazuki Nakajima (Williams, 12e) : "J'ai raté la Q3 d'un rien et j'ai vraiment eu le sentiment que je pouvais y aller. Mais je pense que l'on va avoir une course à rebondissements, peut-être avec plusieurs neutralisations. Je me prépare comme pour Monaco et si ça arrive, j'aurai une bonne chance de marquer des points".
Rubens Barrichello (Honda, 9e) : "Après les points marqués à Monaco, c'est un bon début de week-end. Par forte chaleur, l'asphalte se désagrège et il faut rester sur la bonne trajectoire sinon ça glisse. Ça m'a donné la chance d'utiliser toute mon expérience (ndlr : il battra dimanche le record de départs en F1) pour faire de bons tours".
Jenson Button (Honda, 19e) : "J'ai eu un problème avec la 3e vitesse au départ de la Q1, ce qui m'a privé de toute traction".
Mark Webber (Red Bull, 10e) : "La piste se désagrégeait et il y en avait partout sur la trajectoire. Malheureusement, j'ai fait un léger écart dans mon tour de rentrée après la Q2, j'ai roulé sur les débris et je n'ai pu revenir sur la bonne ligne. Je ne sais pas comment ils vont s'en sortir pour reconditionner la piste mais tout le monde sera logé à la même enseigne. Je pense qu'il nous faudra des motocross. Avec des Formule 1, ce ne sera pas réaliste. Il faudra rouler dans l'herbe où couper à l'intérieur de l'épingle..."
David Coulthard (Red Bull, 13e) : "La piste se désintégrait comme en 2006 et c'était incroyablement difficile au virage 7 et à l'épingle. Ils ont balayé la piste entre la Q1 et la Q2 mais ça s'est dégradé tellement vite que c'était comme roule sur un terrain d'entraînement. Quand vous avez une telle puissance, ça glisse de partout. Nous avions le rythme pour aller en Q3 mais j'ai eu du trafic dans le dernier run de la Q1 et de la Q2. En Q1 j'étais derrière Bourdais, et en Q2 derrière Piquet".
Timo Glock (Toyota, 11e) : "C'était très dur de trouver la bonne balance et j'étais loin d'être content. Le principal problème a été la dégradation de la piste".
Jarno Trulli (Toyota, 14e) : "La qualification a été exceptionnellement difficile en raison des conditions de piste qui étaient un désastre. Ça empirait à chaque tour. Je ne savais pas ce qui se passait mais j'ai fait mon meilleur tour au début et je n'ai pu le reproduire ensuite. J'ai fait un tête-à-queue dans mon tour le plus rapide en Q2. J'aurais pu être dans le Top 10. Aujourd'hui, tout était question d'avoir la chance de faire un tour clair."
Adrian Sutil (Force India, 17e) : "On est passé tout près. En fait, j'ai eu une impression de la voiture pire que le matin. Le niveau de grip était très bas comparé aux libres 3".
Giancarlo Fisichella (Force India, 18e) : "Le grip était pire que le matin. En libres 3, ce n'était pas mal, j'ai un bon set up et un bon compromis avec l'aéro et nous étions plutôt compétitifs. Cet après-midi, j'ai perdu beaucoup de grip et je n'avais pas confiance en le circuit. C'était quasiment inconduisible".
Sébastien Bourdais (Toro Rosso, 16e + 5 places) : "Ce n'était pas difficile, c'était injouable! La piste s'en allait en morceaux à trois endroits. Il y avait des débris de bitume partout sur la piste, c'était la roulette. Je n'avais jamais vu ça. On fera une course d'attente avec Sebastian [Vettel] en espérant qu'il se passe des choses devant".
Sebastian Vettel (Toro Rosso, 20e - non participant) : "Ce matin, j'ai fait une erreur en perdant l'arrière et malheureusement les murs sont proches ici. L'impact n'a pas été très rude mais suffisant pour endommager la monocoque de sorte qu'elle n'était pas réparable pendant les deux heures qui nous séparaient de la qualification. Les règles interdisent les coques de rechange, il a donc du falloir entreprendre de reconstruire celle endommagée".
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