Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

La France championne d'Europe de handball 2014, réactions : le Top des déclas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/01/2014 à 11:09 GMT+1

Après leur implacable victoire à l’Euro, les Bleus ont commenté leur performance avec expérience, exigence, fraîcheur. Voici les 13 déclas qui expliquent tout.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Thierry Omeyer n’était même pas certain de disputer l’Euro. Il a connu sa 300e sélection lors d’une finale de rêve.
On a réalisé un grand match, le match parfait. On n'aurait jamais imaginé un tel scénario. C'est fou. Un match comme cela contre 15.000 Danois, c'est énorme.
Totale maîtrise. Le récit du scénario de la finale par Claude Onesta est d’une jouissive cruauté.
On avait trop d'expérience pour les laisser reprendre leur souffle. Ils étaient sous l'eau et on a fait en sorte de les y maintenir. Dans les dix dernières minutes, il fallait juste attendre que cela se termine.

Savourer après la victoire, mais surtout savourer le droit de la disputer. L’une des clefs données par Cédric Sorhaindo.
On s'est dit qu'il fallait prendre du plaisir, profiter de cette finale. On n’en aura pas forcément encore dix. Donc on s'est lâché.

Se construire dans la difficulté : tel est le credo de Claude Onesta. Le sélectionneur des Bleus sait pourquoi le pays organisateur n’a pas fait meilleure figure.
Même si en demi-finale, les Danois ont eu un match accroché, ils n'ont jamais été réellement en difficulté. Tout d'un coup, la pression du public est devenue négative. On a vu certains joueurs perdre complètement leur niveau de jeu. Leur gardien Niklas Landin fait une prestation dramatique.
Plus facile que prévu, ce succès... Claude Onesta ne dit pas autre chose avec la phrase suivante :
Je croyais à la victoire, mais jamais je n'ai imaginé un scénario de ce type, sinon j'aurais été bon à enfermer.
Finalement, les Experts, ça marche encore comme surnom à écouter Claude Onesta :
On est resté très appliqués, très concentrés. On savait qu'il y avait du talent et du génie en réserve et qu'il suffisait de les asseoir sur un socle solide: la défense et les attaques rapides.
Michaël Guigou a parfaitement conscience de ce que sa génération est en train d’accomplir. Et c’est à couper le souffle.
Quand j'y repense, c'est assez irréaliste. Le plus important aujourd'hui, c'est que le handball soit reconnu en France. On rentre dans l'histoire chaque fois un peu plus et c'est le principal.
Le sentiment de revanche et lutte contre l’extérieur comme moteur ? Allez, un tout petit peu, suggère Nikola Karabatic.
On était considéré comme moins que des outsiders avant le début de la compétition, certains nous pensaient même finis.
Le grand livre de l’équipe de France de handball est-il une Never Ending Story ? Oui, suggère Cédric Sorhaindo.
On a vu des kung-fu, des beaux gestes. Aujourd'hui, on s'est amusé et en plus on a fait le match parfait. Ce sont des aventures humaines. Il y a eu plusieurs tomes. C'est un tome de plus. Un match incroyable.
Ne leur dîtes pas qu’ils n’ont qu’à cueillir les victoires, cela pourrait fâcher Nikola Karabatic.
On gagne beaucoup de titres avec cette équipe-là, on pense que c'est facile mais ce n'est pas le cas. Un Euro, c'est plus dur qu'un Championnat du monde.
Scoop : l’équipe de France avait des failles et était plus vulnérable que l’impression laissée, assure Onesta.
On savait aussi que cela pouvait s'arrêter avant, que l'on avait des manques. Quand on voit le match que l'on vient de faire, on a peut-être la sensation que je suis un menteur.

La méthode Onesta : responsabiliser les joueurs, les porter vers les sommets en leur faisant comprendre qu’ils doivent déciderd'y grimper.
Pour gagner des titres, il n'y a pas besoin d'être un tyran et de hurler toute la journée.
Valentin Porte est l’homme grâce auquel les Bleus ont atteint la finale avec une partition époustouflante en demi contre l’Espagne. La belle histoire de l’Euro.
Je fais partie de cette grande équipe qui a tout gagné et qui gagne encore. Je les ai souvent regardés à la télé soulever ce trophée. Aujourd'hui, c'est moi qui le soulève avec eux. Je n'aurais jamais imaginé cela il y a deux mois. C'est juste fabuleux.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité