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Islande-France : Les Experts face à leurs incertitudes

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ParEurosport

Mis à jour 20/01/2013 à 16:57 GMT+1

Les Français abordent leur huitième de finale, contre l'Islande (20h15), fragilisés par leur revers contre l'Allemagne et l'esprit encombré par le doute.

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Crédit: Eurosport

Les handballeurs français, d'ordinaire si sûrs d'eux-mêmes, abordent leur huitième de finale contre l'Islande, dimanche (20h15) à Barcelone, fragilisés par leur revers contre l'Allemagne et l'esprit encombré de nombreuses incertitudes. Les quatre premiers matches en demi-teinte des doubles tenants du titre, face à des équipes assez peu aguerries, avaient laissé les observateurs perplexes sur leur état de forme. La défaite contre les Allemands (30-32) vendredi inquiète franchement.
Dans leur longue histoire commune, les Experts ont parfois déjoué. Mais rarement ils avaient exposé des lacunes défensives aussi criantes et un état de forme aussi disparate. Il y a meilleur augure pour affronter l'Islande, la seule équipe à les avoir battus cet été aux JO en poules (30-29). "Le handball de haut niveau, c'est d'abord une dimension de combat et d'agressivité, mise au service d'une organisation tactique, observe Claude Onesta. Les Allemands étaient venus faire la guerre, nous on était venu faire une partie d'échecs." Les Bleus, mal préparés pour l'intensité imposée par les Allemands après un début de compétition en dilettante, devront se montrer autrement pugnaces et combatifs dimanche. "Si demain on est dans le même état et avec les mêmes limites, on va subir aussi", prévient le sélectionneur.
Onesta attend plus de ses joueurs
Si, forts de leur passé, les joueurs restent confiants, nombreux sont ceux qui vont devoir se remettre en cause. Patron d'une défense qui a sombré vendredi, Didier Dinart l'a déjà fait en s'accusant le soir même d'être le responsable de la défaite. Mais d'autres joueurs cadres sont passés à côté. Depuis longtemps tracassé par son épaule, Xavier Barachet est trop peu menaçant en attaque. A peine remis d'une blessure à un pouce, Jérôme Fernandez est loin de son meilleur niveau. Et Thierry Omeyer s'est raté face aux Allemands (2 arrêts). L'encadrement compte sur l'expérience des joueurs pour les voir se rétablir. "Des matches comme ça, on en a déjà vécus", rappelle Onesta, en référence par exemple à un France-Islande catastrophique (défaite 24-32) à Magdebourg, lors du Mondial-2007. "On a suffisamment connu de moments comme ceux là pour savoir les vivre sans s'affoler et de manière lucide, espère-t-il. Je ne vois pas pourquoi les joueurs ne seraient pas capables de se sublimer. Chacun d'entre eux nous a déjà montré sa capacité à se dépasser."
Vice-championne olympique en 2008, derrière la France, et 5e des JO de Londres, l'Islande est toutefois une référence dans le concert international. Même si elle doit se passer de trois joueurs clés : Olafur Stefansson, Alexander Petersson et Arnor Atlasson. Elle compense ces absences par une défense active, qui sert de rampe de lancement à son jeu rapide, domaine dans lequel excelle l'ailier de Kiel, Gudjon Valur Gudjonsson. En attaque placée, le jeune demi-centre Aron Palmarsson, son partenaire en club, est le maître à jouer. Pour Onesta, le meilleur moyen de contrecarrer les ambitions islandaises, sera d'être efficace en attaque. "C'est tout le paradoxe, remarque-t-il. On aurait tendance à tout de suite se préoccuper de notre défense. Or la réussite offensive va être la clé du match."
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