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L'Équipe de France s’est rassurée, et ce n’est pas la Slovénie qui va lui faire peur

Baptiste Binet

Mis à jour 28/01/2015 à 12:05 GMT+1

En battant l’Argentine avec un score large (33-20), la France a dissipé les doutes qu’elle avait sur son jeu. Elle a aussi montré qu’elle savait respecter les supposées "petites équipes". Sur le papier, ce n’est donc pas la Slovénie qui devrait l’inquiéter, même si elle devra se méfier de la dernière formation à l’avoir battue en compétition officielle.

Thierry Omeyer Coupe du Monde Qatar26-01-2015

Crédit: Panoramic

Claude Onesta l’avait affirmé avant de partir pour le Qatar. Si l’objectif est de remporter le titre de champion du monde, être dans les huit dernières nations afin de décrocher un billet pour le tournoi de qualification olympique était le premier but de l’équipe de France. Mission réussie avec brio. Désormais, la bande à Onesta avance vers les quarts de finale avec une rencontre face à la Slovénie. Après s’être imposés contre la Suède samedi (27-25), les Français étaient des plus soulagés. Savaient-ils déjà à ce moment-là qu’ils affronteraient une Argentine fatiguée puis une équipe slovène loin d’être favorite pour le titre ? En cas de défaite contre les Scandinaves, le huitième les aurait opposés à une Pologne très accrocheuse, et ensuite, en quart, à la Croatie dans un match qui aurait ressemblé à un classique de la dernière décennie. Les Suédois n’ont d’ailleurs pas passé le cut polonais (24-20).

Gare au meilleur buteur Gajic

La Slovénie, elle, ressemble à l’Argentine. Une équipe joueuse, avec un jeu léché, fait de décalages, avec des bons ballons sur les ailes, notamment pour Dragan Gajic, meilleur buteur de la compétition avec 52 buts. Une équipe qui aime profiter des montées de balles rapides avec l’ailier montpelliérain. Les tombeurs de la Macédoine en huitième peinent néanmoins à l’arrière : avant la performance pleine du huitième de finale, la Slovénie ne réussissait les tirs à 9 mètres qu’à 19%. Ce jeu trop stéréotypé pourrait plaire à la défense française, qui a retrouvé son efficacité contre l’Argentine.
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Nikola Karabatic en défense contre l'Argentine 26-01-2015

Crédit: Panoramic

Autre similarité avec les Sud-Américains aperçu lundi, la forte colonie jouant dans le championnat français. Huit joueurs évoluent en première division française, sans oublier le gardien Primoz Prost, passé par Montpellier. Kavticnik, Gajic, Dolenec font eux toujours les beaux jours du club héraultais, et seront à surveiller mercredi. 
"La Slovénie a de très bons joueurs, qui jouent en France pour un certain nombre d’entre eux, donc on se connaît très bien." Nikola Karabatic ne part pas dans l’inconnu. Il a joué avec plusieurs Slovènes à Montpellier. Il sait sans doute très bien que la Slovénie est loin d’être l’équipe la plus ardue des quarts de finale. Elle est d’ailleurs la seule à avoir connu déjà deux fois la défaite dans cette compétition (contre l’Espagne et le Qatar en phase de poule). Elle est aussi l’équipe encore en course qui a encaissé le plus de buts. Prudence, cependant : les Slovènes restent sur une quatrième place au championnat du monde espagnol, leur meilleure performance dans une compétition planétaire. Et lors de la dernière confrontation entre la France et la Slovénie, en Golden League l’année dernière, les hommes de Boris Denic s’étaient imposés sur le fil, 27-26, contre des Français auréolés de leur titre tout frais de champion d’Europe. Il s’agit là de la dernière défaite de l’équipe de France. Une source de motivation supplémentaire, s’il le fallait, pour des Français qui n’ont surement pas à l’esprit de prendre ces outsiders de haut.
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