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"Avec la Slovénie, on va essayer de refaire le coup de Montpellier en Coupe de France"

François-Xavier Rallet

Mis à jour 26/01/2017 à 22:15 GMT+1

MONDIAL 2017 – Jure Dolenec s'apprête à défier la France, un pays qu'il connaît bien pour évoluer à Montpellier depuis 4 ans, en demi-finale du Mondial, jeudi (20h45). Conscient que les Bleus seront favoris, l'arrière droit estime possible de créer la surprise et veut à tout prix éviter la 4e place, comme en 2013 en Espagne.

Jure Dolenec (Slovénie)

Crédit: Panoramic

De notre envoyé spécial à Paris,
Etes-vous surpris d'être avec la Slovénie en demi-finale de ce Mondial ?
Jure Dolenec : C'est très spécial pour nous. Car entre les matches de préparation et le début du Mondial, on a changé de nombreux joueurs. Il y a pas mal de jeunes joueurs sans expérience qui nous ont rejoints. Mais je savais depuis le début qu'on pouvait faire de grandes choses pendant ce Mondial. Je suis cependant d'accord avec vous : c'est une surprise de voir la Slovénie en demi-finale. Et j'espère que la surprise va se poursuivre demain (jeudi) contre la France.
Vous affrontez un pays que vous connaissez bien pour y évoluer depuis quatre ans avec Montpellier. Est-ce un sentiment spécial ?
J.D. : C'est surtout spécial de jouer contre la France en France, à Paris et à Bercy ! Et surtout en demi-finale du Championnat du monde. C'est quelque chose d'énorme pour nous. C'est quelque chose qu'il est compliqué de faire de façon régulière. On a eu une occasion unique de réaliser un exploit et il faut la saisir. Moi, je veux surtout gagner une médaille, je ne veux pas terminer au pied du podium.
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Jure Dolenec (Slovénie)

Crédit: Panoramic

Bercy, c'est forcément un bon souvenir pour vous. La saison dernière, vous y avez créé la surprise en remportant la Coupe de France avec Montpellier contre le PSG…
J.D. : C'était excellent. Montpellier contre le PSG, c'est comme la Slovénie contre la France. On n'était pas favori mais on a sorti un match exceptionnel. Pour battre les Français, on devra faire la même chose. Signer un très grand match de notre part. Après, on sait bien que la France partira favorite.
Vous avez la possibilité de marquer l'histoire du sport slovène. L'enjeu ne vous effraie pas un peu ?
J.D. : On est assuré de finir, au pire, quatrième. C'est énorme pour notre pays. Dans le passé, l'équipe de Slovénie a remporté une médaille au Championnat d'Europe en handball (2e de l'Euro chez elle en 2004), en volley (2e en 2015). Cette demi-finale peut être un moment historique mais le sport slovène a déjà connu ça. La pression ne sera donc pas énorme. Nous, on veut juste gagner une médaille. On a fini 4e en Espagne (Mondial 2013) et on était déçu. Je ne veux pas que ça se reproduise.
Vous répétez vouloir gagner une médaille, mais vous ne vous dîtes pas que vous pouvez être champion du monde ?
J.D. : Moi, j'ai dit à l'équipe qu'il nous restait deux matches à jouer et deux matches à gagner. A Toulouse, lors de la préparation, on a montré que si on jouait bien, et qu'on se mettait tous au niveau de cette demi-finale, on peut titiller les Français. Avant le Mondial, on a laissé filer la victoire lors des cinq dernières minutes. Ce n'est pas impossible mais on reste conscient qu'il y a un grand favori pour le titre mondial, et ce n'est pas la Slovénie.
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