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Mondial 2017 : Omeyer-Gérard, un duo sur la même longueur d’onde

François-Xavier Rallet

Mis à jour 12/01/2017 à 18:40 GMT+1

MONDIAL 2017 - Face au Brésil mercredi, si Thierry Omeyer a plié le match quasiment à lui tout seul en première période, son suppléant, Vincent Gérard, a prouvé qu’il était plus qu’une doublure lors de la seconde.

Vincent Gérard et Thierry Omeyer

Crédit: Panoramic

A 40 ans et deux mois, Thierry Omeyer n’a pas encore dit adieu à son aventure avec l’équipe de France. Cinquième étoile ou pas le 29 janvier prochain, le gardien du PSG, qui peut devenir, seul, le handballeur le plus titré de l’histoire, ne se voit pas raccrocher avant quelques temps. Malgré le temps qui passe, le gardien tricolore prouve match après match qu’il reste une muraille quasiment infranchissable.
Mercredi soir, face au Brésil, il n’a pas renié ce statut. Pendant 30 minutes, Omeyer a écoeuré les tireurs brésiliens. Une statistique qui parle d’elle-même : à la pause, le portier avait stoppé 14 impacts sur 21 tentatives brésiliennes. Un festival qui a parfaitement lancé les Bleus et qui a dessiné dès le premier quart d’heure les contours d’une victoire tranquille.
Sous le maillot bleu, si Omeyer fait figure de gardien numéro un indiscutable depuis 16 ans et son premier titre mondial personnel (à Bercy), son suppléent actuel peut aussi prétendre à sa part de lumière. Pour l’entrée en lice des champions du monde en titre, Vincent Gérard, rentré en jeu après la pause, a prolongé l’état de grâce des portiers français contre le Brésil. Après avoir stoppé les cinq premiers tirs auriverde, le gardien de Montpellier a conclu sa présence sur le terrain par un 9 sur 18 tout à fait honorable.
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Vincent Gérard lors de France-Brésil

Crédit: AFP

Gardiens mais pas seulement

Si, défensivement, les deux Français sont maitres de leur cage, ils jouent également le rôle de premier relanceur et parfois même de buteur. Mercredi, Omeyer a raté de peu sa 5e réalisation sous le maillot bleu en 348 sélections. Quant à Gérard, il s’est, lui, offert le luxe d’inscrire le 31e et dernier but tricolore à l’ultime seconde. Son 4e à titre personnel en 48 caps.
Au sein de cette équipe de France, la hiérarchie est donc claire. Avec Omeyer, elle l’a toujours été. Aujourd’hui, Titi est sûrement partie prenante dans le choix du numéro deux. N’en déplaise à Cyril Dumoulin, pourtant auteur d’un excellent début de saison avec Nantes. Mais la raison s’explique peut-être aussi par le fait qu’Omeyer nourrit une relation beaucoup plus complice avec Gérard qu’avec l’ancien Toulousain. Sur le même modèle que celle qu’il entretenait avec Daouda Karaboué. A une différence près : Vincent Gérard sera amené à avoir plus de temps de jeu dans la compétition que le désormais retraité. Contre le Brésil, il a encore prouvé qu’on pouvait compter sur lui.
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