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Comme tous les Bleus, Luka Karabatic se sent "dans la peau du chasseur"

ParAFP

Mis à jour 21/01/2016 à 08:46 GMT+1

EURO 2016 - Après la défaite contre la Pologne (25-31), l'équipe de France de handball n'avance plus en favori mais en challenger. Ce qui convient à son pivot, Luka Karabatic avant le match contre la Biélorussie ce jeudi (18h15).

Luka Karabatic

Crédit: Panoramic

Quel est votre sentiment à propos du match contre la Pologne ?
Luka Karabatic : C'est une défaite qui fait mal, mais on n'est pas mort. Il ne faut surtout pas baisser la tête, mais continuer de s'accrocher. Maintenant, on va être dans la peau du chasseur. J'espère qu'elle va bien nous aller. Il faudra être présent d'entrée contre le Bélarus (jeudi). Cela peut être un match piège. Le Bélarus est capable de tout sur un match. C'est une équipe avec des joueurs de talent et un leader, Siarhei Rutenka, qui est un très, très bon joueur.
Des cadres comme votre frère Nikola ou Daniel Narcisse sont en difficulté. Est-ce inquiétant ?
L.K. : Cela ne m'inquiète pas du tout. Ce sont de très grands joueurs, qui ont l'habitude de ça et cela ne va pas les arrêter. Il n'y a pas de joueur en particulier à pointer du doigt. On a tous des choses à revoir et à retravailler. Cette défaite peut être aussi un mal pour un bien, une blessure qui nous motive encore plus et nous donne davantage de force pour la suite. On sait maintenant ce qu'il nous reste à faire. On a tous, dans un coin de nos têtes, envie de retrouver les Polonais. On en aura peut-être l'occasion, si on va en finale.
Y a-t-il un problème d'envie à cet Euro, alors que la France est déjà qualifiée pour les Jeux ?
L.K. : Je ne pense pas qu'il y ait un impact sur nos performances. La Pologne a tout simplement mieux joué que nous. Cela a été difficile avec la pression du public. On a été un peu en dessous de notre niveau, mais on n'était pas si loin que cela au final. On revient à -2 en début de deuxième mi-temps. Il ne fallait peut-être pas grand-chose pour revenir encore plus prêt. Ce n'est pas parce qu'on a perdu une fois qu'il faut tout remettre en cause. On se dit que l'on a encore une marge de manoeuvre.
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