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Et maintenant, la médaille

ParAFP

Publié 15/12/2009 à 18:55 GMT+1

Qualifiées pour les demi-finales où elles retrouveront l'Espagne, les handballeuses tricolores visent désormais le podium du Mondial chinois. En pleine euphorie suite à leur série de six victoires, les Bleues ont tout à gagner.

France hand Mondial

Crédit: AFP

Après Wuxi et Yanghzou, c'est par Nankin que passe le chemin des Françaises, en pleine épopée chinoise. Vendredi, elles y retrouveront l'Espagne en demi-finale, un adversaire qui n'est pas pour leur déplaire car l'autre affiche opposera les deux grandes nations du hand féminin, la Norvège et la Russie. Pour atteindre le dernier carré pour la première fois depuis six ans, les Bleues avaient fait le plus difficile dimanche en battant les Russes, tenantes du titre. Le match contre l'Autriche, une équipe de deuxième catégorie, n'était a priori qu'une formalité ce midi.
Mais la capitaine Raphaëlle Tervel, la seule qui était déjà présente lors de la précédente aventure, terminée avec l'or autour du cou en 2003, avait raconté "une anecdote" à ses jeunes coéquipières pour couper court à toute tentation de prendre l'adversaire à la légère. "Elle nous a rappelé que la Yougoslavie avait perdu contre l'Autriche dans la même situation que nous. On s'est dit qu'il ne fallait pas faire la même erreur", a expliqué l'arrière Audrey Deroin. De fait, une fois la tension du début de match évacuée, les Françaises se sont promenées face à une défense d'autant plus poreuse que l'Autriche n'avait plus rien à perdre ni à gagner dans l'affaire.
La troisième demie
A la mi-temps (19-12), le suspense avait déjà cessé d'exister, ce qui a permis aux Bleues de gérer tranquillement les trente dernières minutes en économisant leurs forces en prévision du choc de vendredi. "On n'a pas rencontré de grosses difficultés. Il y avait une différence de niveau et de dynamique entre les deux équipes et le résultat est logique", a commenté le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Dans cette équipe sans star, mais extrêmement homogène, ce fut le tour de Paule Baudoin (10 buts), de Camille Ayglon et de Mariama Signaté (4 buts chacune) de se régaler en attaque. "A chaque match, il y a des filles qui sortent du lot et ne sont pas celles de la veille. C'est difficile à contrer pour nos adversaires. Nos victoires, on les construit toutes ensemble", a souligné Ayglon.
C'est la troisième fois que la France accède au dernier carré du Mondial féminin après l'argent de 1999 et l'or de 2003. Les deux premières avaient été remportées et cette fois-ci également tout semble possible car le groupe joue avec la foi du survivant, après un début de tournoi poussif, marqué par deux défaites face au Brésil et au Danemark, deux équipes désormais éliminées. "Peu de gens auraient parié sur nous après notre début de Mondial, peut-être même pas nous à certains moments", a rappelé Ayglon.
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