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"Une belle histoire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/01/2009 à 11:10 GMT+1

Guillaume Gille, l'un des joueurs les plus capés de l'équipe de France avec plus de 250 sélections, souligne la permanence au plus haut niveau du handball tricolore, qui va disputer vendredi sa huitième demi-finale du Championnat du monde en neuf éditions

GUILLAUME GILLE, la réussite française s'explique-t-elle par le hasard des talents individuels ?
G.G. : Il y a eu bien sûr un grand nombre de joueurs dont la qualité intrinsèque était très élevée. C'est quelque chose sur lequel tu n'as pas de prise. Même le meilleur entraîneur du monde ne peut rien faire s'il n'y a pas de talent à la base. Mais ce serait le hasard si une seule génération était sortie. Or ça fait quinze ans que le handball est dans le dernier carré ou sur le podium des compétitions internationales. Ca prouve la qualité de la formation des joueurs français.
Vous-même, quel parcours avez-vous suivi jusqu'à l'équipe de France ?
G.G. : Je suis passé par toutes les structures fédérales, de la sélection de comité à l'équipe de France A en passant par les classes sportives, les sports études, les pôles. Tout ça dans le cadre de ma région. Puis j'ai eu mon premier contrat pro après le bac à Chambéry, avec tout de suite beaucoup de temps de jeu.
Le championnat de France est-il une bonne pépinière ?
G.G. : Malgré ce qu'on peut dire du niveau du championnat français, peut-être moins élevé que d'autres, les jeunes ont la chance d'y jouer très vite et très tôt, de faire leurs armes très rapidement, ce qui les fait grandir beaucoup plus vite qu'ailleurs. Des talents comme Michaël Guigou, Luc Abalo et Nikola Karabatic ont eu l'occasion de se mesurer très tôt à un niveau très correct. Ca les a fait franchir les étapes à la vitesse de la lumière.
Y a-t-il un caractère particulier du handballeur français ?
G.G. : On a ce côté imprévisible. On a des joueurs très difficilement catalogables. C'est cette alchimie entre ces caractères-là et la rigueur apportée par notre profonde culture du hand qui fait notre force.
Qu'ont apporté les générations précédentes, des Bronzés aux Costauds ?
G.G. : Les aînés ont défriché. Ils ont transmis l'héritage de la gagne. Ca a donné envie à beaucoup de gamins de se mettre au handball en les faisant rêver. Tout cet engouement là a fait boule de neige. C'est plutôt une belle histoire celle du handball français depuis quinze ans non ?
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